Montpellier sera ce week-end le rendez-vous d'une compétition assez spéciale baptisée Sur les traces du Méchoui.

Montpellier sera ce week-end le rendez-vous d'une compétition assez spéciale baptisée Sur les traces du Méchoui.

Organisé depuis une quinzaine d'années par un groupe de citoyens, l'événement prend de plus en plus d'ampleur, attirant désormais près d'un millier de personnes provenant d'un peu partout en Outaouais.

Pour les commerçants locaux, il s'agit d'une véritable petite mine d'or puisque les visiteurs s'approvisionnent en nourriture et boissons dans les dépanneurs locaux et les restaurants sont bondés.

Présentée sur une propriété privée située sur la montée Lafontaine, la fête débute le vendredi soir alors que les campeurs s'installent et se rencontrent autour d'un grand feu de joie qui durera toute la fin de semaine. Samedi soir, un méchoui est servi et les festivités se poursuivent une bonne partie de la nuit au son d'un orchestre.

Mais le clou de l'événement se passe le dimanche avec Les traces. Il s'agit d'une compétition de "brûlage" de pneus. Les participants appliquent les freins sur leur véhicule tout en enfonçant au maximum la pédale de l'accélérateur jusqu'à ce que les pneus arrières crèvent, créant ainsi un énorme nuage de fumée et des odeurs de caoutchouc brûlé.

Contestation

Même si l'événement est contesté par certains citoyens, pour la première fois cette année, le conseil municipal a appuyé majoritairement l'organisation pour l'obtention de son permis de vente de boisson alcoolisée.

De plus, la municipalité a demandé une surveillance policière accrue pour s'assurer qu'il n'y ait pas de débordements.

Même si l'activité fait le bonheur des jeunes et représente un apport appréciable pour l'économie locale, le conseiller municipal Louis Day est conscient que la population plus âgée ne l'apprécie pas à cause notamment de la pollution, du bruit et du flux de circulation dans le village.

"Le conseil municipal est entre deux chaises. Appuyer un groupe de bénévoles qui travaillent durant toute l'année pour organiser un événement gratuit et les commerçants qui sont heureux, et d'un autre côté, les désagréments causés aux gens qui n'apprécient pas cet événement qui est un peu particulier", reconnaît le conseiller Day.

ysoucy@ledroit.com