Chez les Autochtones, l’année est divisée en six saisons, chacune correspondant à une activité principale adaptée au temps de l’année et au territoire.

La cinquième saison, c’est le préhiver ou l’automne tard – « pitci-pipon » en atikamekw –, qui correspond aux mois de novembre et de décembre. Il est marqué par un temps incertain et la première neige. C’est aussi le début de la saison de la trappe et de la chasse.

PHOTO YVES TREMBLAY, LES YEUX DU CIEL, COLLABORATION SPÉCIALE

Le cercle, comme nous en voyons ici au cimetière du Mont-Royal à Tiohtià : ke (Montréal) sous une première neige, est un symbole omniprésent chez les Autochtones.

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Cette petite maison en bois rond blottie au fond des bois sous un tapis de neige, quelque part entre les territoires atikamekw et anishinaabe, représente parfaitement bien l’expression « ma cabane au Canada », qui fait l’envie de beaucoup d’Européens.

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Deux des attraits majeurs du lac Memphrémagog, en territoire abénaquis : l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac et le mont Owl’s Head, en arrière-plan.

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Des traces toutes fraîches indiquent clairement l’habitat du castor. Sous le monticule se cache sa hutte, et un trou dans la glace nouvellement formée donne accès au terrier.

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Située sur les rives du réservoir Gouin, la communauté atikamekw d’Obedjiwan est la plus isolée de cette nation au Québec. Elle n’est accessible que par un long chemin forestier de gravier de 166 km, qui rejoint vers l’est la route 167, reliant Saint-Félicien à Chibougamau.

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De grandes portions de la forêt boréale brûlée l’été dernier, comme ici à quelques kilomètres au sud de Waswanipi, sont encore très visibles. Ce bois est réutilisable s’il est coupé dans une période de deux à cinq ans après l’incendie.

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Située à 120 km au nord de Lebel-sur-Quévillon, près de l’embouchure des rivières Opawica et Chibougamau, Waswanipi est la communauté crie la plus au sud du Québec.

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Lac-Simon est une communauté anishinaabe, anciennement appelée algonquine, établie en bordure du lac du même nom, à 32 kilomètres à l’est de Val-d’Or.

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Les plus grandes concentrations d’or au Québec se trouvent en Abitibi-Témiscamingue. En survolant cette région, avec ses vallées et ses falaises, l’origine du nom Val-d’Or prend tout son sens.

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En Haute-Mauricie, sur les berges de la rivière Saint-Maurice, se trouve la communauté atikamekw de Wemotaci, qui signifie « la montagne d’où l’on observe » – montagne que l’on voit ici à droite sur l’image.

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En hiver, les orignaux se tiennent en troupeau pour mieux affronter les prédateurs comme les loups. On peut en voir cinq rassemblés dans cette même photo, en bordure d’un chemin de coupe forestière au sud de Wemotaci.

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La chasse à l’orignal est un moyen de subsistance ancestrale pour les Premières Nations. Pour le photographe aérien, tout comme pour le chasseur, réussir à attraper un grand mâle, c’est un trophée !