L’OBNL cofondé par les frères Martin et Jean-Francis Durocher, qui organisait depuis 10 ans des festivités hivernales dans le Vieux-Montréal, dont un spectacle gratuit du Nouvel An, annonce cette nouvelle « avec un mélange de nostalgie et de pragmatisme ».

« La pandémie de COVID-19, l’inflation des coûts de production, les défis liés à la main-d’œuvre en période de vacances hivernales et les enjeux liés au financement public et privé ont motivé cette décision » a fait savoir l’OBNL par communiqué jeudi.

L’hiver dernier, Montréal en fêtes avait dû annuler ses festivités affirmant qu’il lui manquait un million de dollars pour boucler son budget.

« La somme de 125 000 $ par année que nous donne la Ville de Montréal n’a pas été majorée depuis cinq ans, avait alors confié Martin Durocher à La Presse. Mais les coûts de sécurité ont triplé, on a dû mettre en place un plan de mesures d’urgence, les frais de notre main-d’œuvre ont augmenté, l’inflation aussi, donc c’est sûr qu’on a un manque à gagner. »

Montréal en fêtes attirait en moyenne entre 180 000 et 200 000 festivaliers, mais malgré l’appui financier de la Ville, de Tourisme Montréal et Québec, ainsi que de Patrimoine canadien, l’organisme n’arrivait plus à faire face à des coûts de plus en plus élevés.

« La pandémie a changé notre monde de manière inimaginable, et bien que la décision de mettre fin aux activités du festival ait été épineuse, elle amorce une phase de métamorphose pour l’OBNL dans la poursuite de sa mission sociale et culturelle », écrivent les fondateurs de Montréal en fêtes.