Le coquet village de Wakefield, en Outaouais, est bien connu pour son pont couvert, ses restaurants et ses jolies maisons victoriennes, mais la région foisonne aussi d’activités hivernales particulièrement appropriées pour la famille. Suggestions idéales pour la relâche scolaire, à moins de 30 minutes d’Ottawa.

Ferme Captiva

  • Peu importe leur aisance ou leur niveau d’expérience de l’équitation western, tous les clients qui visitent la ferme Captiva doivent d’abord se familiariser avec leur cheval en enclos.

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    Peu importe leur aisance ou leur niveau d’expérience de l’équitation western, tous les clients qui visitent la ferme Captiva doivent d’abord se familiariser avec leur cheval en enclos.

  • Karine Fournier, qui monte à cheval depuis déjà 20 ans, est l’une des guides aguerries responsables de l’accueil des clients de la ferme Captiva.

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    Karine Fournier, qui monte à cheval depuis déjà 20 ans, est l’une des guides aguerries responsables de l’accueil des clients de la ferme Captiva.

  • Les sentiers de la ferme Captiva serpentent tantôt en forêt, tantôt dans de vastes champs en friche.

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    Les sentiers de la ferme Captiva serpentent tantôt en forêt, tantôt dans de vastes champs en friche.

  • Depuis leur acquisition de la ferme Captiva en 2014, France Bigras et son conjoint, Patrick Campeau, ont mis l’accent sur les aspects sécuritaires de la pratique de l’équitation, tout en rendant l’activité plus accessible aux familles, notamment en ajoutant au troupeau quelques poneys et chevaux miniatures.

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    Depuis leur acquisition de la ferme Captiva en 2014, France Bigras et son conjoint, Patrick Campeau, ont mis l’accent sur les aspects sécuritaires de la pratique de l’équitation, tout en rendant l’activité plus accessible aux familles, notamment en ajoutant au troupeau quelques poneys et chevaux miniatures.

  • Avec ses quelque 60 chevaux, la ferme Captiva est le plus grand ranch d’équitation western dans l’est du pays.

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    Avec ses quelque 60 chevaux, la ferme Captiva est le plus grand ranch d’équitation western dans l’est du pays.

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Les bâtiments rouges de la Ferme Captiva, lovés dans le creux de la vallée Edelweiss, donnent au premier coup d’œil la pleine mesure de l’expérience qui nous attend dans la plus grande ferme équestre western de l’est du Canada. Ici, près de 60 chevaux sont offerts en location, même l’hiver. « On offre la location en hiver parce qu’il y a des changements d’environnement toutes les saisons, nous explique la copropriétaire France Bigras. Il y a des gens qui viennent nous voir quatre fois par année, ils veulent voir les différents paysages offerts en randonnée. »

Chaudement vêtu, on apprécie tantôt l’immensité du décor laurentien, avec les collines escarpées en arrière-plan, tantôt la quiétude des secteurs boisés du vaste ranch de quelque 180 hectares. Toutefois, avant de partir en sentier, tous les clients doivent suivre une introduction en enclos en bonne et due forme. Notre guide, Karine Fournier, nous a d’ailleurs accueilli avec un sympathique mais ferme « Easy cowboy » quand on a suggéré d’éperonner notre jument Lili lorsqu’elle nous a demandé de quelle façon on doit s’y prendre pour faire avancer notre cheval. Bref, on nous enseigne comment monter, tenir les guides, avancer, arrêter et tourner, avant de mettre tout cela en pratique en manœuvrant autour de cônes. « On fait ça parce qu’on ne voudrait surtout pas passer trop près des arbres en forêt », souligne Karine avec justesse.

L’introduction en enclos est d’autant plus pertinente que les conditions hivernales peuvent être changeantes — on doit d’ailleurs s’assurer des conditions avant de confirmer notre réservation. « On ne sort pas si les sentiers sont glacés, le pas des chevaux doit être sûr », explique France Bigras, qui a acheté la ferme avec son conjoint, Patrick Campeau, il y a six ans. « Aussi, on évite de sortir quand il fait en bas de -15 °C. C’est faux de penser que le cheval va nous réchauffer ; il y a une selle et un tapis entre lui et vous. »

Néanmoins, France Bigras n’arrêtera pas d’offrir des randonnées pendant la blanche saison : « Les gens viennent par amour des chevaux, on ne peut pas se priver de ça », nous confie-t-elle à notre retour de randonnée.

Consultez le site de la Ferme Captiva

Arbraska LaFlèche

  • En plus de ses tyroliennes et de ses passerelles aériennes, Arbraska Laflèche se distingue par sa caverne naturelle, la plus grande qu’il est possible de visiter dans tout le Bouclier canadien.

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    En plus de ses tyroliennes et de ses passerelles aériennes, Arbraska Laflèche se distingue par sa caverne naturelle, la plus grande qu’il est possible de visiter dans tout le Bouclier canadien.

  • Près de la sortie de la caverne Leflèche, l’eau formée au plafond par la condensation s’égoutte au sol avant de geler, formant petit à petit de spectaculaires stalagmites de glace, dont certaines mesurent plus de 2 m de hauteur.

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    Près de la sortie de la caverne Leflèche, l’eau formée au plafond par la condensation s’égoutte au sol avant de geler, formant petit à petit de spectaculaires stalagmites de glace, dont certaines mesurent plus de 2 m de hauteur.

  • Il est possible d’observer quelques chauves-souris en pleine hibernation, accrochées au plafond du tunnel par lequel on accède à la grotte.

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    Il est possible d’observer quelques chauves-souris en pleine hibernation, accrochées au plafond du tunnel par lequel on accède à la grotte.

  • L’une des plus impressionnantes stalagmites de glace se dresse droit devant la sortie de la caverne. Elle fond à la fin d’avril, pour mieux se reconstituer chaque année au même endroit.

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    L’une des plus impressionnantes stalagmites de glace se dresse droit devant la sortie de la caverne. Elle fond à la fin d’avril, pour mieux se reconstituer chaque année au même endroit.

  • Arbraska Laflèche offre huit tyroliennes de différentes longueurs, certaines sont réservées aux adultes alors que d’autres sont davantage destinées aux enfants.

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    Arbraska Laflèche offre huit tyroliennes de différentes longueurs, certaines sont réservées aux adultes alors que d’autres sont davantage destinées aux enfants.

  • Notre guide, Mia Gamelin, nous montre un étroit tunnel creusé par Caveman, un guide retraité et spéléologue amateur qui a passé des années à dégager de nouveaux accès dans la caverne Laflèche.

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    Notre guide, Mia Gamelin, nous montre un étroit tunnel creusé par Caveman, un guide retraité et spéléologue amateur qui a passé des années à dégager de nouveaux accès dans la caverne Laflèche.

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Après la plus grande ferme équestre, on met le cap sur la plus grande caverne accessible du Bouclier canadien, perle du centre récréatif Arbraska Laflèche, à Val-des-Monts. La fin de l’hiver est justement le meilleur moment pour la visiter, c’est là que l’on peut admirer les spectaculaires stalagmites de glace qui se forment, résultat de la condensation près de l’ouverture naturelle de la caverne découverte en 1865. C’est aussi la période idéale pour observer les petites chauves-souris accrochées au plafond en pleine hibernation — on s’étonne en voyant les fines gouttelettes gelées qui scintillent sur le corps en torpeur des petits mammifères volants. Enfin, comme la température annuelle de la caverne demeure constante, entre 4 °C et 7 °C, il y fait plus chaud qu’à l’extérieur !

Casque de protection vissé sur la tête et lampe frontale activée, notre guide, Mia Gamelin, nous conduit d’une galerie à l’autre en nous faisant partager anecdotes et informations pertinentes. Elle nous apprend ainsi que des dommages ont été causés à la caverne quand le tunnel d’entrée a été creusé dans les années 1960 — les vents violents s’y engouffrant ont notamment eu pour effet de détruire les stalactites, en plus d’endommager les parois rocheuses.

Une fois dans la chambre des rêves, là où les campeurs avaient l’habitude de passer la nuit avant que l’on apprenne que leur présence gênait l’écosystème des chauves-souris, Mia nous suggère d’éteindre nos lumières pour voir à quoi ressemble l’obscurité totale, avant de nous demander si on oserait passer une nuit ici ! En rallumant nos lampes, on aperçoit quelques outils laissés au sol : « Ils appartenaient à Caveman, un guide qui a pris sa retraite, il y a quelques années, nous apprend Mia Gamelin. On a voulu montrer le genre d’outils qu’il utilisait pour creuser dans le but de découvrir de nouvelles salles dans la caverne. » Les tunnels ouverts par Caveman, complètement verticaux et à peine aussi larges qu’un homme, ne sont évidemment pas accessibles au public. Avis aux lecteurs les plus braves, certains passages très étroits menant à d’autres salles de la caverne sont accessibles pour les aventuriers qui optent pour le forfait Exploration.

Heureusement, pour les plus claustrophobes d’entre nous, Arbraska Laflèche offre aussi un vaste parcours de sept tyroliennes et un réseau d’une cinquantaine de passerelles suspendues. L’hiver, une seule tyrolienne est ouverte ; elle vaut néanmoins le coup avec ses quelque 475 pi de longueur, tendue au-dessus de l’étang gelé, à quelques pas de l’édifice d’accueil. À cela s’ajoute un rallye en raquette qui se termine autour du feu, avec un bon chocolat chaud !

Consultez le site d’Arbraska Laflèche

Parc nature Éco-Odyssée

  • Le parc nature Éco-Odyssée offre depuis l’été dernier un spectacle son et lumière, à quoi s’est ajouté cet hiver un réseau lumineux qui permet aux patineurs d’emprunter en soirée deux boucles de sentiers glacés. Environ 155 000 $ ont été investis pour créer cette ambiance nocturne magique.

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    Le parc nature Éco-Odyssée offre depuis l’été dernier un spectacle son et lumière, à quoi s’est ajouté cet hiver un réseau lumineux qui permet aux patineurs d’emprunter en soirée deux boucles de sentiers glacés. Environ 155 000 $ ont été investis pour créer cette ambiance nocturne magique.

  • En février, les canaux du parc nature Éco-Odyssée sont presque gelés jusqu’au fond, ce qui permet d’observer sous nos patins quelques formations glacées étonnantes.

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    En février, les canaux du parc nature Éco-Odyssée sont presque gelés jusqu’au fond, ce qui permet d’observer sous nos patins quelques formations glacées étonnantes.

  • Amélie Rocheleau-Leclair et son frère Olivier, qui dirigent aujourd’hui les destinées du parc nature Éco-Odyssée, ambitionnent d’en faire un véritable centre récréatif écotouristique.

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    Amélie Rocheleau-Leclair et son frère Olivier, qui dirigent aujourd’hui les destinées du parc nature Éco-Odyssée, ambitionnent d’en faire un véritable centre récréatif écotouristique.

  • Près de 5 km de canaux sont accessibles l’hiver. Les sections utilisées par les castors pour se ravitailler sont bien sûr fermées aux patineurs.

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    Près de 5 km de canaux sont accessibles l’hiver. Les sections utilisées par les castors pour se ravitailler sont bien sûr fermées aux patineurs.

  • Deux refuges sont actuellement proposés par le parc nature Éco-Odyssée en formule glamping. On envisage d’en construire une vingtaine de plus d’ici quelques années le long de l’escarpement qui surplombe le milieu humide créé autour des canaux creusés il y a une quinzaine d’années.

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    Deux refuges sont actuellement proposés par le parc nature Éco-Odyssée en formule glamping. On envisage d’en construire une vingtaine de plus d’ici quelques années le long de l’escarpement qui surplombe le milieu humide créé autour des canaux creusés il y a une quinzaine d’années.

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Ouvert l’été depuis près de 15 ans, le parc nature Éco-Odyssée s’est développé autour d’un labyrinthe aquatique unique, creusé par son créateur Michel Leclair, mais inondé naturellement par les barrages aménagés par les castors — M. Leclair était agent de conservation de la faune du parc de la Gatineau et il est encore à ce jour un expert reconnu de l’animal emblématique du Canada. Les destinées de l’entreprise familiale sont dorénavant entre les mains des enfants de Michel Leclair, qui veulent en faire un véritable centre récréotouristique ouvert toute l’année. « Ça fait un bout de temps que les gens nous suggéraient de faire une patinoire, explique Amélie Rocheleau-Leclair, copropriétaire et responsable des communications. C’est très difficile à aménager, mais on a essayé ; on a demandé à des amis de venir tenter l’expérience et ils ont trippé. On a donc décidé d’acquérir toutes les machines pour le déneigement et l’entretien. »

Le public peut ainsi patiner sur quatre des cinq kilomètres du labyrinthe gelé — il est interdit d’aller sur les canaux utiliser par les castors pour accéder à leurs réserves de nourriture. Aussi, une boucle de 1 km est illuminée en soirée, un ajout hivernal qui vient bonifier le spectacle immersif présenté depuis l’été dernier dans l’aire principale. « Les gens peuvent découvrir quel animal les représente quand leur visage est projeté sur une paroi rocheuse, nous apprend la jeune femme. On a collaboré avec un studio qui s’appelle Eden Creative, qui nous aide aussi avec l’illumination des sentiers. »

En plus des canaux gelés du labyrinthe, Éco-Odyssée propose aussi près de 5 km de sentiers de raquette, une offre qui sera bonifiée l’an prochain alors qu’il sera possible de partir plus de deux heures sur le vaste domaine de 200 hectares. Enfin, il est possible de passer la nuit sur le site, dans l’une des quatre chambres tout confort ou dans l’un des refuges installés au sommet d’un escarpement — la vue y est magnifique. « On recherche actuellement des partenaires pour pouvoir augmenter le nombre de refuges, on a l’espace pour en ajouter suffisamment pour aménager 25 chambres supplémentaires dans le secteur, soutient Amélie Rocheleau-Leclair. On compte aussi construire un nouveau bâtiment d’accueil dans lequel on retrouverait un centre d’interprétation du castor. Notre plan de développement comprend aussi près de 25 activités que l’on voudrait ajouter à notre offre actuelle, on songe même à construire de petites maisons dans les arbres pour les jeunes ! »

Consultez le site du parc nature Éco-Odyssée