Le nombre de calèches à chevaux autorisées dans Central Park, à New York, va être réduit de près de 50% en vertu d'un accord conclu entre les autorités et les exploitants, a annoncé le conseil municipal dans un communiqué tard dimanche soir.

Jugeant cette activité cruelle pour les chevaux, le maire de la ville, Bill de Blasio, avait promis il y a deux ans d'y mettre fin.

L'accord permet de préserver ces promenades très populaires parmi les touristes et les amoureux, et immortalisées par Hollywood.

Il commencera à prendre effet en juin prochain, avec une mise en application sur trois ans. Il fera passer le nombre de voitures à cheval autorisées de 180 à 110, a précisé le conseil municipal.

L'objectif est de réduire le nombre de calèches à 95 et de fournir à 75 chevaux un abri dans des écuries permanentes à Central Park, bannissant de facto tout déplacement de ces animaux dans les rues de Manhattan.

L'accord spécifie que d'ici octobre 2018 des écuries devront être prêtes à Central Park pour accueillir 68 calèches et 75 chevaux.

Les animaux qui ne travailleront pas devront rester en dehors de la ville et aucun cheval ne pourra tirer une calèche plus de neuf heures par jour d'ici le 1er décembre cette année.

Le groupe de protection des animaux NYClass, l'une des associations faisant campagne pour interdire ces calèches, a recueilli plus de 35.800 signatures dans une pétition en ligne dénonçant cette activité qualifiée de «cruelle, inhumaine et dangereuse».

Les associations demandent aussi que les chevaux puissent vivre une retraite paisible dans des sanctuaires.

«Les chevaux ne sont pas faits pour se trouver dans des villes congestionnées où ils respirent constamment les gaz d'échappement des automobiles tout en évitant la circulation ce qui est dangereux», écrit NYClass dans sa pétition.