Les poulamons de la rivière Sainte-Anne, en Mauricie, peuvent espérer dormir sur leurs deux nageoires quelques jours de plus, l'ouverture de la pêche étant compromise en raison du temps doux et de la pluie abondante.

L'association des pourvoyeurs dit ignorer si elle sera en mesure d'accueillir des clients dès mercredi ou si la météo retardera de quelques jours le début de début des activités.

Pour l'instant, les travaux de montage du village de pêche sont en suspens dans l'attente du retour du temps froid, a indiqué le président de l'association Steve Massicotte en entrevue avec La Presse canadienne.

« Ça va dépendre de la nuit, des conditions et de beaucoup de facteurs, a-t-il expliqué. Quand il tombe 60 millimètres de pluie, cette eau doit s'écouler. Le couvert [de glace] est sécuritaire, mais après on doit refaire nos installations. »

Quelques cabanes sont présentement installées sur la rivière qui accueille habituellement 475 chalets.

M. Massicotte refuse de faire une croix sur la date du 26 décembre, se décrivant comme un « grand positif ».

La date officielle du début de la pêche, telle que décrétée par le ministère de la faune, est le 26 décembre, mais comme le souligne M. Massicotte, « la nature décide ensuite si on peut être prêt ou non ».

La pêche aux poissons des chenaux à Sainte-Anne-de-la-Pérade attire environ 100 000 visiteurs soucieux de « taquiner » le vertébré, selon l'association des pourvoyeurs de la rivière Sainte-Anne.

Cette industrie génère, toujours selon l'association, des retombées économiques sont évaluées à environ 6 millions pour la région de la Mauricie.