Histoire, musée, gastronomie et promenade le long de l’océan Pacifique : découvrez ce que Lima a à offrir.

Le centre historique

À tout seigneur, tout honneur, amorçons ce passage éclair à Lima – rendu possible par un nouveau vol direct entre Montréal et la capitale péruvienne – en visitant son cœur, classé au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO. Ici, sur la grandiose Plaza Mayor, le palais du gouvernement, la cathédrale de Lima et l’hôtel de ville partagent le même carré bordé de palmiers et prisé des touristes. Fondé par l’Espagnol Francisco Pizzaro en 1535, l’endroit fut désigné la Ville des Rois et demeure, près de 500 ans plus tard, le centre politique du pays. À ne pas manquer, situé à un jet de pierre, le couvent San Francisco et ses catacombes… où les os de 25 000 personnes sont conservés dans des cryptes que l’on peut visiter.

À la rencontre de l’art

  • Le site Huaca Pucllana permet la visite d’un ancien centre administratif et religieux bâti 500 ans après J.-C. par la civilisation Lima (oui, comme la ville).

    PHOTO VERÓNICA PÉREZ TEJEDA, LA PRESSE

    Le site Huaca Pucllana permet la visite d’un ancien centre administratif et religieux bâti 500 ans après J.-C. par la civilisation Lima (oui, comme la ville).

  • La visite guidée obligatoire du site archéologique permet de monter en haut de la pyramide centrale et d’admirer le quartier à partir des ruines.

    PHOTO VERÓNICA PÉREZ TEJEDA, LA PRESSE

    La visite guidée obligatoire du site archéologique permet de monter en haut de la pyramide centrale et d’admirer le quartier à partir des ruines.

  • Huaca Pucllana est en plein cœur du district de Miraflores, secteur dynamique où abondent restaurants, bars, boutiques et sis sur le bord du Pacifique.

    PHOTO VERÓNICA PÉREZ TEJEDA, LA PRESSE

    Huaca Pucllana est en plein cœur du district de Miraflores, secteur dynamique où abondent restaurants, bars, boutiques et sis sur le bord du Pacifique.

  • Les 13 salles du musée Larco mettent en lumière les cultures précolombiennes qui ont peuplé le Pérou pendant des millénaires.

    PHOTO VERÓNICA PÉREZ TEJEDA, LA PRESSE

    Les 13 salles du musée Larco mettent en lumière les cultures précolombiennes qui ont peuplé le Pérou pendant des millénaires.

  • Le musée, qui regroupe 45 000 pièces et 38 000 céramiques et vases, possède un dépôt ouvert au public, une rareté dans le monde muséal.

    PHOTO VERÓNICA PÉREZ TEJEDA, LA PRESSE

    Le musée, qui regroupe 45 000 pièces et 38 000 céramiques et vases, possède un dépôt ouvert au public, une rareté dans le monde muséal.

  • Les visiteurs seront étonnés d’apprendre qu’une galerie complète est consacrée à l’art érotique. Bouteille en céramique montrant une femme active sexuellement, culture Mochica (1 à 800 ans après J.-C.)

    PHOTO TIRÉE DU SITE DU MUSÉE LARCO

    Les visiteurs seront étonnés d’apprendre qu’une galerie complète est consacrée à l’art érotique. Bouteille en céramique montrant une femme active sexuellement, culture Mochica (1 à 800 ans après J.-C.)

  • Situé dans le Palacio de la Exposición édifié en 1870 pour célébrer les 50 ans de l’indépendance péruvienne, le MALI a été inauguré en 1961.

    PHOTO PHILIPPE BEAUCHEMIN, LA PRESSE

    Situé dans le Palacio de la Exposición édifié en 1870 pour célébrer les 50 ans de l’indépendance péruvienne, le MALI a été inauguré en 1961.

  • La collection permanente retrace 3000 ans d’histoire ; des textiles et poteries précolombiens à la peinture du milieu du XXe siècle.

    PHOTO PHILIPPE BEAUCHEMIN, LA PRESSE

    La collection permanente retrace 3000 ans d’histoire ; des textiles et poteries précolombiens à la peinture du milieu du XXsiècle.

  • Le MALI est entouré d’un grand jardin où les familles viennent se détendre, une bouffée d’air frais au milieu de la ville.

    PHOTO PHILIPPE BEAUCHEMIN, LA PRESSE

    Le MALI est entouré d’un grand jardin où les familles viennent se détendre, une bouffée d’air frais au milieu de la ville.

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Les civilisations précolombiennes ont été nombreuses avant l’avènement du siècle des Incas et l’arrivée des Espagnols. Trois lieux se relaient et réussissent l’exploit de retracer, d’expliquer et de présenter des cultures et des coutumes millénaires : le site archéologique le plus important de Lima, Huaca Pucllana, le musée Larco, qui rassemble une collection magistrale d’artefacts mochica, huari, chimú et incas, pour ne nommer que ces cultures, dans une des haciendas – ancienne grande propriété agricole de l’époque de la conquête espagnole – les mieux conservées du Pérou et, finalement, le musée d’art de Lima (le MALI), qui possède une collection permanente d’art précolombien et colonial ainsi qu’un espace consacré à des expositions temporaires contemporaines.

Capitale gastronomique

PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM @AWICHA RESTAURANTE

Le restaurant Awicha du chef Jason Román – qui a notamment travaillé dans la cuisine du restaurant Le Grand Véfour du réputé Guy Martin – permet de goûter à une cuisine riche, relevée et à un prix raisonnable à Barranco.

La ville possédant le plus de restaurants classés dans le top 50 mondial des meilleurs établissements culinaires ? Lima. Et où se trouve le meilleur restaurant du monde, le Central ? Oui, à Lima. Les influences en provenance de l’Asie (chifa pour la cuisine d’origine chinoise, nikkei pour celle fusionnée avec le Japon), de l’Europe et de l’Afrique, combinées à un savoir-faire des plats ancestraux et indigènes, permettent une diversité sans pareille des saveurs, des couleurs et des textures. Le visiteur est assuré d’y trouver des plats de grande qualité. Et pas forcément hors de prix, au contraire ! Les dîners du jour – une table d’hôte simplement nommée menú – peuvent s’afficher pour seulement 15 soles (5 $). On accompagne le divin plat d’une chicha morada (boisson non alcoolisée à base de maïs mauve) ou d’un incontournable pisco sour, toujours moins cher qu’un verre de vin.

Malecón de Miraflores et Barranco

  • La vue sur le coucher de soleil à partir de la promenade aménagée sur la falaise du quartier Miraflores

    PHOTO PHILIPPE BEAUCHEMIN, LA PRESSE

    La vue sur le coucher de soleil à partir de la promenade aménagée sur la falaise du quartier Miraflores

  • La vue sur l’océan Pacifique des hauteurs des quartiers Miraflores et Barranco. Si l’automobile est reine près de l’océan, elle laisse la place aux piétons et aux cyclistes sur la falaise escarpée.

    PHOTO VERÓNICA PÉREZ TEJEDA, LA PRESSE

    La vue sur l’océan Pacifique des hauteurs des quartiers Miraflores et Barranco. Si l’automobile est reine près de l’océan, elle laisse la place aux piétons et aux cyclistes sur la falaise escarpée.

  • Les amoureux se donnent rendez-vous au parc de l’amour, inauguré le 14 février (bien sûr !) 1993. La sculpture El beso (Le baiser), sur la place centrale, est de l’artiste péruvien Victor Delfin.

    PHOTO VERÓNICA PÉREZ TEJEDA, LA PRESSE

    Les amoureux se donnent rendez-vous au parc de l’amour, inauguré le 14 février (bien sûr !) 1993. La sculpture El beso (Le baiser), sur la place centrale, est de l’artiste péruvien Victor Delfin.

  • La passerelle des soupirs, dans Barranco. Les couples doivent la traverser main dans la main, en retenant leur souffle, pour ainsi s’assurer d’un amour éternel, rien de moins !

    PHOTO VERÓNICA PÉREZ TEJEDA, LA PRESSE

    La passerelle des soupirs, dans Barranco. Les couples doivent la traverser main dans la main, en retenant leur souffle, pour ainsi s’assurer d’un amour éternel, rien de moins !

  • L’église Ermita, située en marge de la passerelle des soupirs, à Barranco. Touché par les tremblements de terre de 1940 et de 1974, l’édifice est non accessible au public.

    PHOTO PHILIPPE BEAUCHEMIN, LA PRESSE

    L’église Ermita, située en marge de la passerelle des soupirs, à Barranco. Touché par les tremblements de terre de 1940 et de 1974, l’édifice est non accessible au public.

  • Mafalda, du dessinateur argentin Quino, trône à l’entrée du quartier Barranco.

    PHOTO VERÓNICA PÉREZ TEJEDA, LA PRESSE

    Mafalda, du dessinateur argentin Quino, trône à l’entrée du quartier Barranco.

  • La montée des marches vers les hauteurs de Barranco

    PHOTO VERÓNICA PÉREZ TEJEDA, LA PRESSE

    La montée des marches vers les hauteurs de Barranco

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Pour voir le plus beau des couchers de soleil sur l’océan, c’est ici ! Mais avant, on déambule sur le Malecón, une promenade traversant le quartier Miraflores sur la falaise bordant la Costa Verde, les yeux rivés sur les eaux tumultueuses situées à des dizaines de mètres plus bas. La promenade compte aussi un centre commercial à ciel ouvert, le Larcomar. En poursuivant vers le sud, on arrive au Musée d’art contemporain de Lima, porte d’entrée de Barranco, le vibrant district des artistes et des bohèmes. Le point touristique du quartier, la zone historique piétonne, comprend des monuments patrimoniaux, des parcs et la passerelle des soupirs. Une fois traversée et le vœu exaucé – en retenant son souffle, tel le veut la tradition –, on prend le chemin de la Bajada de los baños, qui mène droit vers une esplanade donnant sur l’océan. Enfin, le voilà, ce coucher de soleil sur le Pacifique !