Le centre historique
À tout seigneur, tout honneur, amorçons ce passage éclair à Lima – rendu possible par un nouveau vol direct entre Montréal et la capitale péruvienne – en visitant son cœur, classé au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO. Ici, sur la grandiose Plaza Mayor, le palais du gouvernement, la cathédrale de Lima et l’hôtel de ville partagent le même carré bordé de palmiers et prisé des touristes. Fondé par l’Espagnol Francisco Pizzaro en 1535, l’endroit fut désigné la Ville des Rois et demeure, près de 500 ans plus tard, le centre politique du pays. À ne pas manquer, situé à un jet de pierre, le couvent San Francisco et ses catacombes… où les os de 25 000 personnes sont conservés dans des cryptes que l’on peut visiter.
À la rencontre de l’art
Les civilisations précolombiennes ont été nombreuses avant l’avènement du siècle des Incas et l’arrivée des Espagnols. Trois lieux se relaient et réussissent l’exploit de retracer, d’expliquer et de présenter des cultures et des coutumes millénaires : le site archéologique le plus important de Lima, Huaca Pucllana, le musée Larco, qui rassemble une collection magistrale d’artefacts mochica, huari, chimú et incas, pour ne nommer que ces cultures, dans une des haciendas – ancienne grande propriété agricole de l’époque de la conquête espagnole – les mieux conservées du Pérou et, finalement, le musée d’art de Lima (le MALI), qui possède une collection permanente d’art précolombien et colonial ainsi qu’un espace consacré à des expositions temporaires contemporaines.
Capitale gastronomique
La ville possédant le plus de restaurants classés dans le top 50 mondial des meilleurs établissements culinaires ? Lima. Et où se trouve le meilleur restaurant du monde, le Central ? Oui, à Lima. Les influences en provenance de l’Asie (chifa pour la cuisine d’origine chinoise, nikkei pour celle fusionnée avec le Japon), de l’Europe et de l’Afrique, combinées à un savoir-faire des plats ancestraux et indigènes, permettent une diversité sans pareille des saveurs, des couleurs et des textures. Le visiteur est assuré d’y trouver des plats de grande qualité. Et pas forcément hors de prix, au contraire ! Les dîners du jour – une table d’hôte simplement nommée menú – peuvent s’afficher pour seulement 15 soles (5 $). On accompagne le divin plat d’une chicha morada (boisson non alcoolisée à base de maïs mauve) ou d’un incontournable pisco sour, toujours moins cher qu’un verre de vin.
Malecón de Miraflores et Barranco
Pour voir le plus beau des couchers de soleil sur l’océan, c’est ici ! Mais avant, on déambule sur le Malecón, une promenade traversant le quartier Miraflores sur la falaise bordant la Costa Verde, les yeux rivés sur les eaux tumultueuses situées à des dizaines de mètres plus bas. La promenade compte aussi un centre commercial à ciel ouvert, le Larcomar. En poursuivant vers le sud, on arrive au Musée d’art contemporain de Lima, porte d’entrée de Barranco, le vibrant district des artistes et des bohèmes. Le point touristique du quartier, la zone historique piétonne, comprend des monuments patrimoniaux, des parcs et la passerelle des soupirs. Une fois traversée et le vœu exaucé – en retenant son souffle, tel le veut la tradition –, on prend le chemin de la Bajada de los baños, qui mène droit vers une esplanade donnant sur l’océan. Enfin, le voilà, ce coucher de soleil sur le Pacifique !