C’est ce qu’a fait Air Nouvelle-Zélande pour les besoins d’une étude réalisée par l’aviation civile néo-zélandaise. C’est près de 10 000 passagers au départ d’Auckland qui devaient monter sur le pèse-personne – sur une base volontaire, précisons-le – avant d’embarquer dans l’avion.

Dans un communiqué, James Alastair, spécialiste du contrôle des charges de la compagnie, explique que pour chaque vol, le pilote doit connaître le poids total de l’avion. « Nous pesons tout ce qui passe dans l’avion, du fret aux repas à bord en passant par les bagages qui vont en soute. Pour les passagers, l’équipage et les bagages de cabine, nous utilisons des poids moyens, que nous obtenons grâce à cette enquête. »

En clair, cette enquête déterminera si le poids moyen d’un passager a augmenté... Et au Canada ? N’ayez crainte, vous n’aurez pas à monter sur le pèse-personne lors de votre prochain vol : les compagnies d’aviation se réfèrent à Transports Canada, qui tient à jour le registre du poids normalisé des passagers. Ainsi, l’été, le poids moyen des passagers de 12 ans et plus est de 93,4 kg pour les hommes (et le genre X), 78,1 kg pour les femmes, 34 kg pour les enfants de 2 à 11 ans et 13,6 kg pour les moins de 2 ans. L’hiver, on est un peu plus lourd : 96,2 kg pour les hommes et genre X, 80,7 kg pour les femmes, alors que les poids demeurent les mêmes pour les enfants et bambins.

Transports Canada précise que « pour assurer la sécurité de chaque vol, les exploitants aériens doivent calculer la masse totale de l’aéronef et la façon dont cette masse est répartie. La masse et le centrage ont un effet direct sur la stabilité et les performances de l’aéronef. Si un avion est trop lourd, il risque de ne jamais décoller. S’il est déséquilibré, il peut être incontrôlable en cours de vol. C’est pourquoi, avant le décollage, les pilotes et les exploitants aériens doivent effectuer une analyse de la masse et du centrage en tenant compte des passagers, des bagages, du fret et du carburant ».