(Paris) La tour Burj Khalifa, à Dubaï, la tour Eiffel, à Paris, et le Taj Mahal, à Agra, sont les trois sites les plus visités dans le monde au moyen de Google Street View, selon Google qui fête les 15 ans de son célèbre outil de visualisation géographique.

Le top 10 des pays les plus visités met en tête l’Indonésie, devant les États-Unis et le Japon, la France arrivant au neuvième rang, devancée en Europe par l’Espagne et l’Italie.

Dans l’Hexagone, la liste des 10 lieux les plus visités au cours des 12 derniers mois fait apparaître, derrière la tour Eiffel, le Serpent d’océan, une sculpture sur l’estran dans la station balnéaire de Saint-Brévin-les-Pins.

Conçue par l’artiste Huang Yong Ping, elle représente un long squelette de serpent de mer. Ce sont les photos à 360 degrés publiées par un internaute qui ont permis à Google Street View de proposer cette visite virtuelle.

PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

La tour Eiffel

Google n’est pas en mesure d’expliquer pourquoi cette visite a eu autant de succès auprès des internautes, devant celles du musée du Louvre, de l’Arc de Triomphe ou de Disneyland Paris.

La dernière en date des visites virtuelles est celle des Invalides à Paris, lancée pour célébrer les 15 ans du service.

Google Street View a été lancé en 2007, sur une initiative du cofondateur du groupe américain Larry Page.

Le campus californien de Google est alors le premier lieu exploré par une voiture photo, une fourgonnette du service de sécurité empruntée pour l’occasion.

PHOTO PAWAN SHARMA, AGENCE FRANCE-PRESSE

Le Taj Mahal

Le service arrive en France en 2008, à l’occasion d’un partenariat avec le Tour de France qui permet aux internautes de visualiser les routes empruntées par les coureurs.

« En France métropolitaine, nous avons aujourd’hui la quasi-totalité des routes et des chemins », a indiqué le géographe Gilles Dawidowicz, lors d’une conférence de presse.

Au total, Google Street View revendique 220 milliards d’images stockées et plus de 16 millions de kilomètres parcourus dans une centaine de pays différents.

Le système de prises de vue, avec appareils photo, lidars (télémétrie laser), GPS et outils de calcul, a évolué au cours du temps. Google espère disposer l’année prochaine d’un système complet de moins de sept kilos, pouvant le cas échéant être porté à la main.

Car les voitures ne sont pas les seuls véhicules utilisés par les caméras de Google Street View.

Selon les endroits parcourus, on a aussi utilisé des sacs à dos, des bateaux, des scooters, des vélos, des motoneiges et même un chameau.