Les ventes de la tablette de Resarch in Motion n'auraient pas si mal démarré, si l'on en croit un analyste qui estime que 50 000 appareils ont été vendus la journée du lancement.

Selon Mike Abramsky de RBC Capital Markets qui a vérifié auprès de 70 détaillants, 50 000 PlayBook auraient été vendus mardi. Plus d'un magasin sur dix aurait écoulé son stock de tablettes.

De son côté, l'analyste Peter Misek de Jeffries & Company affirme que les estimations de sa firme montrent que RIM aurait vendu 45 000 tablettes, dont 25 000 auraient été précommandées.

«Les ventes de la PlayBook excèdent de beaucoup celles de la Xoom de Motorola», écrit-il.

Les tablettes de RIM ont notamment été mises en vente chez Future Shop, Sears et Best Buy. Il s'agissait d'un lancement nord-américain.

Au Québec, une recherche sur les sites de Best Buy et Future Shop montre que tous les modèles de la PlayBook sont disponibles dans la grande région montréalaise.

La PlayBook a obtenu des critiques mitigées, plusieurs estimant qu'elle souffrait notamment de l'absence d'une application de courriel. Les clients ne se sont pas rués dans les magasins le jour de sa sortie.

En entrevue avec Bloomberg à quelques jours de la sortie de la tablette, le PDG de RIM, Jim Balsillie, a déclaré que les critiques étaient «injustes» parce qu'elles évacuaient le fait que 60 millions de personnes au monde utilisent un BlackBerry. Selon lui, il s'agit pour eux d'un «prolongement sécuritaire de leur BlackBerry».