Le mari de Lindsey Vonn assure que la skieuse américaine participera aux épreuves de descente mercredi, malgré une blessure au tibia droit qui l'empêche de prendre part à tous les entraînements.

En entrevue téléphonique, Thomas Vonn a affirmé que sa femme avait l'intention de demeurer loin des pistes mardi pour reposer sa jambe blessée.

Selon lui, la blessure est plus douloureuse qu'elle ne l'a été il y a quelques jours, sans doute en raison de l'effort de la descente effectuée lundi.

Cet entraînement en début de semaine lui a cependant permis de confirmer que sa jambe pouvait supporter de telles vitesses et que, même si c'était douloureux, elle pouvait être rapide, a noté Vonn.

«Elle sera assurément de la course (mercredi). Il n'y pas de doute», a-t-il souligné.

Vonn s'est blessée le 2 février lors d'un entraînement en Autriche quand elle a chuté et frappé sa jambe avec le bout de sa botte. Elle n'a pas enfilé ses skis pendant une semaine, alors qu'il lui était même pénible de marcher.

Elle compte malgré tout participer à cinq courses et pourrait ravir trois ou quatre médailles, dont l'or pour la descente. Elle a remporté cinq des six descentes en Coupe du monde cette saison.

«Elle (Lindsey) croit certainement avoir un chance de remporter la descente. Elle a le sentiment, même si cela sera extrêmement douloureux durant la course, qu'elle pourra combattre et faire la démonstration de son meilleur ski», a confié Vonn.

À l'entraînement lundi, Vonn a bouclé le segment le plus exigeant du parcours en une minute 30,75 secondes, soit 0,39 seconde de moins que l'auteure du deuxième meilleur temps, sa compatriote Julia Mancuso.

Plus tard, dans la portion courte, elle a terminé à 18,52 secondes, en 20e place, à seulement 0,73 seconde de la Suédoise Anja Paerson.

«C'était dérangeant. C'était un combat simplement pour me rendre à la fin de la journée», avait indiqué Vonn après la course.

Selon son mari, il s'agissait là de la descente la plus cahoteuse qu'elle ait jamais skiée. L'état de la piste serait le résultat de la pluie et des températures élevées des derniers jours.

«Elle semblait lisse, mais quand vous la dévalez à 60, 70 ou 80 miles à l'heure, c'est comme si vous conduisiez sur une route de terre en vous demandant pourquoi la voiture est secouée», a-t-il signalé

«Toutes ces petites irrégularités sont amplifiées à cette vitesse. Les responsables font de leur mieux, mais vous ne pouvez pas vraiment vous battre contre Mère nature», a-t-il conclu.