La Canadienne Rebecca Marino n'a pas réussi à relever le défi posé par une ex-championne des Internationaux de France.

Le parcours de la Vancouvéroise à Roland Garros s'est interrompu au troisième tour par une défaite de 6-0, 6-4 aux mains de Svetlana Kuznetsova.

«J'ai vraiment essayé de prolonger le match au-delà de la barre d'une heure, a plaisanté Marino, qui a plié bagage après seulement 49 minutes. Je n'ai pas réussi. Ça été difficile d'entrer dans le match.

«L'adversaire était beaucoup plus coriace qu'aux tours précédents.»

Marino, âgée de 20 ans, n'avait jamais été aussi loin dans un tournoi du Grand Chelem et elle a eu la malchance d'affronter la Russe, gagnante du tournoi en 2009.

Elle a été nettement surclassée au premier set, qui n'a duré que 17 minutes.

Mais Marino s'est ressaisie au deuxième et elle a fait jeu égal avec Kuznetsova jusqu'à ce que l'expérimentée russe obtienne le bris pour prendre l'avance 5-4.

Avec Kuznetsova au service pour la victoire, Marino a sauvé un point de match lorsque sa rivale a expédié son coup croisé dans le filet. Kuznetsova a concrétisé sa victoire en 49 minutes quand Marino a commis sa 32e faute directe sur un coup droit.

La Canadienne a terminé le match avec 10 points gagnants et quatre doubles fautes.

«Je n'étais pas nerveuse. Je n'étais tout simplement pas dans le coup au premier set, a poursuivi Marino. C'était une sensation bizarre. On apprend de chaque match en simple, dans les bons comme dans les mauvais moments. Comme c'est une ancienne championne, je ne peux être complètement déçue.

«C'était frustrant d'être blanchie au premier set et je ne voulais pas subir ça deux fois.»

Marino a reconnu que le premier set a été étourdissant.

«Elle s'exécutait si vite entre les points, il n'y avait pas de temps mort, a-t-elle dit. C'était dur de briser ce cycle, mais la pause après le premier set a aidé. Je ne me sentais pas impuissante, mais ce n'est pas le genre de match que je souhaitais sur le grand court. Je m'attendais à mieux de ma part.

«Je sais que je peux rivaliser avec ces filles. Je suis contente de ma semaine, je ne peux être déçue.»