(Los Angeles) L’Australienne Ashleigh Barty, numéro 1 mondiale, a renoncé à participer au tournoi WTA 1000 d’Indian Wells, qui débute dans neuf jours (6-17 octobre), ont annoncé lundi les organisateurs sur leur compte Twitter, sans en préciser la raison.

La Japonaise Naomi Osaka (7e) et l’Américaine Serena Williams ont déjà annoncé qu’elles ne participeraient pas non plus au tournoi californien, initialement programmé en mars, mais décalé à l’automne en raison de la pandémie.

Barty reste sur une élimination prématurée à l’US Open, où elle s’était arrêtée au 3e tour, battue par l’Américaine Shelby Rogers. Lauréate de Wimbledon en juillet, elle avait manqué l’occasion d’enchaîner avec un deuxième Grand Chelem.

Elle avait expliqué « ne plus avoir assez de forces physiques ou mentales dans le réservoir » durant ce match.

Sa saison 2021 n’en reste pas moins réussie, après une année 2020 durant laquelle elle n’avait quasiment pas joué, faisant le choix de rester en Australie durant la pandémie de COVID-19.

De retour sur les courts cette année, la joueuse de 25 ans est revenue à son meilleur niveau, remportant outre Wimbledon, les tournois de Miami, Melbourne, Stuttgart et Cincinnati, sans avoir pris le temps de revenir dans son pays depuis février.

Qualifiée pour le Masters féminin, qui a été déplacé de Shenzhen en Chine à Guadalajara au Mexique en raison de la pandémie, sa participation n’en reste pas moins très incertaine.

Son entraîneur Craig Tyzzer a expliqué récemment que la joueuse avait « besoin de faire une pause ». De plus, selon lui, « ce n’est pas facile d’aller jouer ce tournoi au Mexique et d’ensuite revenir en Australie avec deux semaines de quarantaine obligatoire ».

Tyzzer avait au passage critiqué le choix de déplacer le Masters dans une ville « à 1500 mètres d’altitude. » Ils utilisent des balles sans pression qui volent. Si vous les utilisez dans des conditions normales, elles ne rebondissent pas. Des conditions inconnues, dans un pays où elles n’ont jamais joué, je trouve que c’est juste ridicule. Comme spectacle, c’est juste effrayant. «