Après l'Open d'Australie, depuis 1988, et Wimbledon, depuis 2009, les Internationaux des États-Unis sont le troisième tournoi du Grand Chelem à avoir doté son central d'un toit rétractable pour s'affranchir des aléas météorologiques et fidéliser spectateurs et diffuseurs.

Le monumental Arthur Ashe Stadium justifie plus que jamais sa réputation de plus beau, tout au moins plus spectaculaire, et plus grand stade de tennis de la planète.

Après deux années de travaux qui ont coûté 150 millions de dollars, il est désormais équipé d'un toit qui se déploie en moins de sept minutes.

La structure de 6500 tonnes qui coiffe le stade, d'une capacité de 24 000 places, en fait désormais l'un des monuments iconiques de New York selon ses promoteurs au même titre que le Madison Square Garden, Citi Field, le stade de baseball voisin où évoluent les Mets, ou encore le Yankee Stadium, l'antre des Yankees.

« Nous avons créé l'enceinte sportive la plus spectaculaire de New York », s'est même félicité Gordon Smith, le directeur général de la Fédération américaine de tennis.

Situé dans le quartier du Queens, Flushing Meadows, ou selon son appellation officielle le Billie Jean King National Tennis Center, n'en a pas fini avec les travaux : au total, 600 millions de dollars vont être dépensés pour donner un coup de jeune a Grandstand, inauguré cette année, et au Louis Armstrong Stadium qui aura lui aussi un toit rétractable en 2018.

À terme, la capacité totale sur la quinzaine de l'US Open doit atteindre 800 000 places, soit une progression de 100 000 spectateurs par rapport à la fréquentation observée en 2015.

Les organisateurs ont indiqué que le toit sera fermé, sur décision du seul juge arbitre principal uniquement en cas de dégradation des conditions météo, mais pas pour protéger les joueurs et les spectateurs des fortes chaleurs. De même, il sera complètement fermé ou complètement ouvert, contrairement à ce qui se fait ailleurs où le toit est parfois ouvert à moitié.