Le Suisse Roger Federer renouera avec Novak Djokovic en finale de l'Omnium d'Italie, dimanche.

Federer a disposé de son compatriote Stanislas Wawrinka 6-4, 6-2 en moins d'une heure en demi-finale samedi. De son côté, Djokovic a offert sa meilleure performance de la semaine en disposant de l'Espagnol David Ferrer en deux sets de 6-4, 6-4.

Rome est l'un des deux seuls tournois de la série Masters que Federer n'a jamais remporté en carrière, l'autre étant celui de Monte-Carlo.

«J'aime gagner des tournois, tout simplement. D'accord, c'est le tournoi de Rome, et c'est l'un de ceux où je n'ai jamais triomphé, et vous allez peut-être penser que c'est quelque chose qui me tient à coeur. Mais pour certaines raisons, ce n'est pas le cas pour moi», a commenté Federer.

Wawrinka avait livré une impressionnante performance pour vaincre Rafael Nadal en quarts de finale, et a semblé manquer d'énergie.

«Je n'étais pas là aujourd'hui et, contre Roger, lorsque vous n'êtes pas à 100 % et que vous ne vous sentez pas bien, un match peut se terminer rapidement», a fait remarquer Wawrinka.

Plus tôt cette semaine, Djokovic, le favori du tournoi, a paru «rouillé» après avoir pris trois semaines de repos, perdant un set dans chacun de ses trois premiers matchs présentés sur la terre battue du Foro Italico.

Mais il s'est révélé dominant dès le départ contre la septième tête de série, inscrivant un bris dans chaque set pour prendre le contrôle des échanges et porter à 21 sa série de victoires.

«Si je compare avec les derniers matchs, c'était de toute évidence mon meilleur jusqu'ici, a admis Djokovic. C'est satisfaisant, et ça me donne la chance de croire que je peux jouer à ce niveau-là et peut-être même être meilleur demain [dimanche].

«J'ai eu des hauts et des bas, au niveau de mes performances, dans mes trois premiers matchs, a-t-il ajouté. Aujourd'hui, la constance est le mot que je retiens.»

Djokovic s'est seulement plaint de la qualité du terrain en terre battue. Il a pointé du doigt certaines portions problématiques du terrain à l'arbitre pendant le match, et les responsables de l'entretien sont apparus pendant les changements de côté pour apporter les correctifs nécessaires.

«À quelques endroits, les trous sont vraiment profonds, a souligné le Serbe. Si tu glisses et que ton pied se retrouve dans ce trou, alors tu peux te tordre la cheville facilement. C'est dangereux de jouer dans ces conditions-là.»

Federer a lui aussi eu des problèmes lorsque l'un de ses pieds est resté coincé dans l'un de ces trous. Des préposés sont venus sur le terrain pour tenter d'aplanir la surface.

«J'espère qu'ils pourront régler le problème, du moins en partie, en vue de dimanche, a souhaité Federer. Mais même s'ils n'y arrivent pas, nous allons passer au travers.»

Dimanche, le Serbe sera à la recherche d'un troisième titre - et d'un deuxième de suite - à Rome.

Il s'agit du dernier tournoi d'importance avant les Internationaux de France, qui se mettront en branle le week-end prochain.