Novak Djokovic a été meilleur au service que le géant américain John Isner et il a atteint la finale de l'Omnium de Miami grâce à une victoire de 7-6 (3), 6-2, vendredi.

Le no 1 mondial n'est plus qu'à une victoire d'un cinquième titre à Key Biscayne. Son adversaire dimanche sera Andy Murray, deux fois champion de l'événement. Murray a vaincu Tomas Berdych 6-4, 6-4.

Djokovic a réussi 10 as contre neuf pour Isner et n'a jamais concédé de balles de bris. Isner n'avait pas encaissé de bris de service depuis le début du tournoi, mais il a finalement flanché en début de deuxième manche, permettant à Djokovic de mener 2-1.

Le Serbe est allé chercher un deuxième bris deux jeux plus tard, mettant fin aux espoirs d'Isner.

«Il est probablement le meilleur du circuit au service, a déclaré Djokovic au sujet d'Isner. J'ai été capable de retourner plusieurs services en jeu. C'était une des clés du match, le forcer à jouer de longs échanges pour le faire travailler.»

Si la première manche avait été serrée et avait tenu les spectateurs en haleine pendant une heure, Djokovic a commencé à s'imposer au bris d'égalité en allant chercher trois points sur les cinq d'Isner au service. L'Américain ne s'en est jamais remis.

Pour sa part, Murray a été brisé dès son premier jeu au service de chacun des sets, mais il s'est ressaisi en chaque occasion pour venir à bout de Berdych.

Murray, un Écossais qui s'entraîne à Miami, a remporté ce tournoi en 2009 et 2013, en plus de s'incliner en finale en 2012.

«J'ai joué du bon tennis ici au cours des années, a dit Murray. Bien sûr, je suis très familier avec les conditions ici, avec la surface, les particularités des terrains.»

Si on fait fi de ces deux jeux hésitants au service, la troisième tête de série a joué de façon irréprochable contre le Tchèque, étirant les points grâce à une défensive impeccable jusqu'à ce que Berdych flanche.

Régulier comme un métronome, Murray n'a commis que huit fautes directes à partir du fond du terrain. Il a aussi improvisé brillamment quelques coups peu orthodoxes, comme un lob à bout de bras et à ras le sol et un amorti coupé du revers.

Murray a rapidement accusé un déficit de 0-30 lors du dernier jeu, mais il est venu de l'arrière et a décoché des coups gagnants lors des quatre derniers points. Il a ensuite crié sa joie et effectué à maintes reprises un mouvement de piston avec son poing.

«Je simplement joué un peu mieux que lui. C'est ça la différence, a expliqué Murray. Quand j'étais en retard dans les jeux, comme au dernier jeu, j'ai réussi de bons services et j'ai pu dicter les échanges à partir du fond de terrain.»

Murray en sera à une première finale depuis son revers contre Djokovic en finale aux Internationaux d'Australie le 1er février dernier, et une première finale du tournoi de la série Masters 1000 en deux ans. Il a un dossier de 9-3 en finale d'un Masters 1000.