Les Canadiens Milos Raonic et Vasek Pospisil entendent bien se qualifier pour la deuxième semaine des Internationaux d'Australie, demain à Melbourne (ce soir, heure du Québec).

Raonic affrontera au troisième tour l'Allemand Benjamin Becker (41e), contre qui il présente une fiche de deux victoires et une défaite. «Je l'ai déjà affronté trois fois, la dernière fois à Miami l'an dernier. Il a un jeu très compact et aime varier la puissance de ses coups. Il a fait un boulot remarquable [jeudi] soir, comblant un déficit de deux manches à zéro dans des circonstances très difficiles...»

Becker a battu le héros local Lleyton Hewitt dans un duel de cinq manches au cours duquel il n'avait évidemment pas la faveur du public. «Je sais comment il joue et je devrai surtout garder ma concentration sur mon propre jeu, a estimé Raonic. Je devrai faire abstraction de sa stratégie, me concentrer sur la mienne et m'assurer que j'exécute bien mon plan de match, quitte à apporter des ajustements en cours de match, au besoin.»

Le très cérébral Raonic s'est montré plus enthousiaste en commentant ses progrès depuis le début du tournoi. «J'ai joué comme je l'espérais au deuxième tour. Mes services étaient bons et se sont améliorés au fur et à mesure que le match avançait. Je me suis aussi beaucoup plus porté à l'attaque que lors de mon premier match et je dois continuer d'aller dans cette direction.»

De son côté, Vasek Pospisil a lui aussi progressé entre les deux premiers tours, mais la qualité de ses adversaires l'oblige à jouer encore mieux. Souvent blessé au cours de sa carrière, le joueur de 24 ans a paru éprouvé pendant son match de deuxième tour (contre l'Italien Paolo Lorenzi), disputé dans une chaleur et une humidité à la limite du supportable.

«Ce n'est rien de grave, a rassuré le 60e mondial après sa victoire. J'ai eu des douleurs à une hanche, mais seulement pendant quelques jeux. Un peu mal au dos, aussi, un problème musculaire récurrent qui n'est pas sérieux. C'est davantage l'humidité qui m'a importuné. Heureusement, il y a eu une période nuageuse pendant la deuxième manche et j'en ai profité pour reprendre mon souffle!»

De son prochain match contre l'Espagnol Guillermo García-López, Pospisil (37e) a estimé: «C'est une belle occasion pour chacun de nous. C'est un bon joueur, avec beaucoup d'expérience (31 ans), mais je préfère l'affronter, lui, que plusieurs autres joueurs qui sont encore là au troisième tour...»