Serena Williams a remporté le 47e tournoi de sa carrière samedi à Brisbane, et signé son 52e succès en 54 matchs depuis avril 2012: une situation idéale avant l'Open d'Australie où elle espère enlever son 16e titre du Grand Chelem.

«Félicitations Serena ! Chaque fois que je t'affronte, j'ai l'impression que je ne sais plus jouer au tennis», a résumé la Russe Anastasia Pavlyuchenkova, après avoir tenu seulement 51 minutes et marqué trois jeux (6-2, 6-1).

L'Américaine, au sommet de son art à 31 ans et désignée meilleure joueuse de l'année 2012 alors qu'elle n'occupe que la 3e place au classement WTA, affole en effet les statistiques.

Depuis sa défaite surprise au premier tour de Roland-Garros, elle n'a perdu qu'une autre fois, en quart de finale à Cincinnati. En tout, 52 matchs gagnés sur 54, et six tournois de plus dans un palmarès qui compte notamment 15 titres majeurs. Avec, cerise sur le gâteau, deux titres olympiques: en simple et en double associée à sa soeur Venus.

A Brisbane, elle a certes profité du forfait sur blessure en demi-finales de la Bélarusse Victoria Azarenka, N.1 mondiale, et de l'absence de la Russe Maria Sharapova (N.2). Mais sa démonstration de force -- 17 jeux perdus en 4 rencontres -- ne laisse planer aucun doute sur sa forme actuelle.

Les deux premières dames au classement mondial ont sans doute fait preuve de sagesse en évitant de croiser sur leur chemin l'Américaine avant la première levée du Grand Chelem de l'année, à partir du 14 janvier à Melbourne.

Serena Williams s'est imposée en 2012 à Charleston, Madrid, Wimbledon, Stanford, aux Olympiques de Londres, à l'US Open et au Masters.