L'Américaine Serena Williams, sacrée pour la cinquième fois la semaine dernière à Wimbledon, a poursuivi dimanche sa série gagnante en conservant son titre à Stanford (Californie), après avoir battu en finale 7-5, 6-3 sa jeune compatriote Coco Vandeweghe, 20 ans.

Archi-favorite, Serena Williams, qui rejoint ainsi sa soeur Vénus au nombre de titres WTA remportés (43), a cependant été rudement malmenée au premier set par Vandeweghe, classée seulement 120e mondiale, entrée dans le tableau en qualité de «lucky loser».

Servant bien, Vandeweghe s'est détachée plusieurs fois et menait 5-3 au bout de 30 minutes de jeu contre l'ancienne numéro un mondiale, qui a du ensuite sauver une balle de set à 5-4.

Revenue à 5-5, Williams s'appuya ensuite sur son expérience et son puissant service (9 aces, contre 6 à son adversaire) pour boucler le premier set 7-5 et gagner relativement aisément la seconde manche.

La partie, disputée sous un beau soleil, a duré au total un peu moins d'une heure et demie.

C'était la première finale 100% américaine sur le sol américain depuis 2004.

Vandeweghe s'était qualifiée pour la première fois de sa carrière pour une finale d'un tournoi WTA en battant en demi-finale la Belge Yanina Wickmayer, tête de série N.5, en trois sets, 6-2, 3-6, 6-2. Elle avait sorti l'ancienne N.1 mondiale Jelena Jankovic au 2e tour.

La jeune Américaine devrait gagner une bonne quarantaine de places au nouveau classement mondial qui sera publié lundi.

«Je suis très contente d'avoir réussi à m'imposer quand même, çà n'a pas été facile», a déclaré Williams, 30 ans, à l'issue de la rencontre, rendant hommage à son adversaire, «le futur du tennis américain».

En attendant, Serena Williams, qui a remporté à Wimbledon son 14e titre du Grand Chelem, sera la favorite de l'épreuve de tennis des jeux Olympiques de Londres (28 juillet au 5 août), qui aura lieu également à Wimbledon.