L’adversité aura accompagné l’Impact jusqu’aux séries éliminatoires.

Comme cela lui est arrivé plusieurs fois en 2020, Thierry Henry devra trouver des solutions pour combler l’absence de joueurs importants en vue du match à élimination directe contre le Revolution de la Nouvelle-Angleterre, vendredi soir à Foxborough.

Alors que l’on savait déjà que le Québécois Samuel Piette serait à l’écart du jeu à cause d’un carton rouge reçu à la toute fin du match contre D.C. United, le 8 novembre dernier, Henry a confirmé que le milieu de terrain Victor Wanyama ne jouera pas, pas plus que le défenseur Jukka Raitala.

En visioconférence de presse jeudi midi, l’entraîneur-chef de l’Impact a précisé que Wanyama n’avait pas pu rentrer du Kenya, où il était allé rejoindre son équipe nationale en vue de matchs de qualification pour la Coupe d’Afrique des nations, les 11 et 15 novembre.

Henry n’avait pas d’autres informations à fournir à ce sujet.

Quant à Raitala, il n’est toujours pas rétabli d’une blessure qui l’a empêché de rejoindre ses compatriotes de l’équipe nationale de la Finlande pour un duel amical contre la France, le 11 novembre.

Le capitaine de l’Impact devait aussi prendre part à deux matchs de la Ligue des nations de l’UEFA, le 15 novembre contre la Bulgarie et le 18 novembre contre le pays de Galles.

Pas sûr pour Shamit Shome et Steeven Saba

Par ailleurs, durant sa visioconférence avec les médias, Henry a fait savoir que Shamit Shome pourrait ne pas être disponible et que Steeven Saba avait ressenti quelque chose à la cheville – il s’était blessé à la cheville en courant dans les rues de Montréal au printemps alors que l’équipe ne pouvait pas s’entraîner au Centre Nutrilait.

« Une fois de plus, c’est l’histoire de notre saison. Il va nous manquer des joueurs clés », a indiqué Henry.

« Nous n’allons pas rester assis et nous demander qui ne jouera pas. Nous allons nous concentrer sur ceux qui vont jouer et sur ce que nous pouvons faire. De toute évidence, nous sommes les négligés. [Le Revolution] forme une très bonne équipe, avec beaucoup d’expérience en MLS. Ce sera un match difficile. Nous allons nous rendre là-bas et essayer de performer. »

Malgré tout cela, l’Impact tentera d’obtenir une place en quarts de finale de l’Association de l’Est de la MLS face à une équipe qui a gagné ses trois derniers duels contre la formation montréalaise en saison.

La seule victoire de l’Impact contre le Revolution remonte au tout premier rendez-vous de la saison, le 29 février au Stade olympique.

« Parfois, une équipe a de la difficulté à en vaincre une autre pendant une longue période de temps et éventuellement, elle finit par la battre. On ne sait pas quand ça va arriver. Souhaitons, pour nous, que ça se produise [vendredi] soir », a noté Henry

L’Impact abordera cette rencontre après avoir profité d’une semaine complète d’entraînement dans ses quartiers du Centre Nutrilait, ce qui n’est pas arrivé très souvent en 2020.

Rod Fanni confiant

Ces séances d’entraînement quotidiennes ont laissé une bonne impression au défenseur Rod Fanni, qui s’est montré confiant, d’autant plus qu’il dit se sentir bien.

« Cette saison, j’ai eu quelques soucis physiques qui m’ont un peu freiné, mais je suis un peu plus libre ces derniers temps. Je me sens très, très bien et j’ai vraiment envie d’apporter le meilleur de moi-même pour l’équipe. Je suis très confiant pour [vendredi] », a-t-il déclaré en visioconférence.

« [Cette confiance], je la puise à l’entraînement au quotidien. On a des forces en moins. À côté de ça, on a aussi d’autres armes, différentes. Il faut faire avec, il faut s’adapter et j’ai trouvé cette semaine qu’on s’est vraiment très bien adaptés par rapport à cette situation », a renchéri le défenseur.

« C’est pour ça que je garde beaucoup de confiance et j’espère la cultiver jusqu’au match, que ça se confirme et qu’à la fin de ce match, tout le monde sera rassuré de voir que l’on a vraiment une équipe et que l’on peut compter sur tout le monde dans cette équipe. »