Les choses tournent rapidement dans le sport. Après deux défaites s'accompagnant de plusieurs interrogations, l'Impact a conclu son mois de mars avec deux victoires face aux finalistes de la saison dernière.

«C'est un boost pour la confiance. Pour moi, Toronto est la meilleure équipe de la ligue tandis que Seattle a très bien fait l'an dernier même si son début de saison est plus difficile, a déclaré Samuel Piette. Battre les deux finalistes, ça donne beaucoup de confiance, surtout la victoire à Seattle devant une bonne foule.»

À ce stade de la saison, le classement est anecdotique. Mais les six points déjà au compteur constituent une belle prise dans un début d'année qui s'annonçait périlleux. Non seulement l'Impact ne disputait qu'un seul de ses six premiers matchs à domicile, mais cinq de ses adversaires venaient aussi de participer aux séries éliminatoires l'automne dernier.

«On savait que, pour commencer, on aurait un calendrier difficile et qu'il fallait récolter des points peu importe la façon, a prolongé Chris Duvall. Perdre les deux premiers matchs nous a mis un peu de pression, mais on a bien répondu. Cela dit, on travaille toujours sur le fait de contrôler les matchs davantage. On est tous un peu déçus que l'allure du match ait été égale à Seattle même si nous avions un homme en plus.»

Du travail à faire

Défensivement, l'Impact a encore connu un bon match en ne concédant pratiquement aucune occasion dans le jeu. Les Sounders se sont surtout montrés dangereux lors des phases arrêtées. En attaque, par contre, les Montréalais ont offert une performance inégale malgré l'expulsion de Kelvin Leerdam. «En deuxième mi-temps, on n'a pas joué de manière fluide, simple et avec autant d'engagement et d'intensité qu'on aurait dû le faire», a regretté Rémi Garde. 

Malgré tout, le bilan de l'entraîneur est positif s'il élargit son échantillon au premier mois. «L'équipe et le groupe progressent même s'il y a encore beaucoup de travail à faire. Comme je l'ai dit aux joueurs, ils ont besoin, individuellement, d'apporter la même contribution pour que le collectif reste à ce niveau. On n'a pas une énorme marge de manoeuvre. Si un, deux ou trois d'entre eux baissent de niveau, on se met très rapidement à la portée des adversaires.»

Marco Donadel, ennuyé par de nombreux problèmes physiques depuis l'été dernier, ratera entre quatre et six semaines en raison d'une blessure musculaire. Il reste dans les plans de Garde.