L'ancien footballeur portugais Deco a été blanchi de toute infraction de dopage après que de nouvelles analyses ont démontré qu'il avait été déclaré à tort positif à un diurétique par le laboratoire de Rio de Janeiro, a annoncé mardi le Tribunal arbitral du sport (TAS).

L'ancien milieu de terrain, alors tout frais retraité, avait saisi le TAS fin 2013 pour contester la suspension d'un an que la justice sportive brésilienne lui avait infligée sur la base des résultats d'analyse rendus par le laboratoire antidopage de Rio. Le contrôle avait été effectué le 30 mars à l'issue d'un match avec son équipe de Fluminense en championnat du Brésil.

Il soulignait que le laboratoire brésilien ayant perdu entre-temps son accréditation antidopage de l'Agence mondiale antidopage (AMA), de sérieux doutes planaient sur la validité de son contrôle.

La Fédération internationale de football (FIFA) a fait procéder à une nouvelle analyse de l'échantillon incriminé, par le laboratoire antidopage de Lausanne qui, lui, n'a rien décelé de répréhensible.

«Après examen approfondi, des traces d'hydrochlorothiazide ont été détectées en-deçà de la limite de détection de la procédure de test initiale. L'échantillon est arrivé dans un contenant inhabituel. La chaîne de conservation ne peut être garantie», a expliqué le directeur du laboratoire de Lausanne, Martial Saugy, cité dans le jugement.

Le joueur, la Fédération brésilienne de football (CBF) et la Fifa se sont donc entendus sur un règlement par consentement mutuel qui absout Deco de toute faute et lève sa suspension, un règlement entériné par le TAS.