Lors de sa seule visite à Houston, en octobre 2012, l'Impact avait disputé un match fort spectaculaire dont la conclusion, un match nul, l'avait officiellement éliminé des séries. Vendredi soir, à 20h30, les Montréalais ne seraient pas contre un résultat identique qui aurait alors une signification très différente. À l'heure actuelle, chaque point grappillé au classement peut faire la différence, surtout contre un adversaire qui le talonne dans la hiérarchie de l'Association de l'Est.

«En fin de saison, ce serait un bon résultat de récolter un point à l'extérieur contre un adversaire qui est si proche de nous. Bien sûr, je pense que nous sommes capables de gagner», a expliqué le capitaine Davy Arnaud, plus tôt cette semaine

«Si on prend des points là-bas, on est vraiment près d'aller en séries, a carrément lancé Marco Di Vaio. Ce sera un match très difficile parce qu'ils sont costauds, physiques et il faudra bien se préparer mentalement, ainsi que physiquement.»

Le discours général est semblable chez les Texans, doubles finalistes malheureux, qui restent sur trois matchs sans défaite. Alors que le Dynamo disputera ses trois prochains matchs à domicile, tout semble laisser entrevoir une autre bonne fin de saison qui lui permettra de se faufiler en séries. On se rappelle encore le scénario de l'année 2011 que la troupe de Dominic Kinnear avait conclue avec quatre victoires lors des cinq derniers matchs. Le Dynamo sait ce qu'il doit faire quand le temps presse et que l'enjeu est grand.

«C'est une équipe qui a souvent été dans cette position afin d'entrer en séries. Ils ont toujours été capables d'y parvenir. Ils ont l'expérience avec eux et ils n'ont pas oublié la défaite de 5 à 0», a corroboré l'entraîneur adjoint, Mauro Biello.

Ce carnage a eu lieu le 24 août au stade Saputo. Un peu plus tôt dans la saison, Di Vaio et Felipe s'étaient transformés en bourreaux dans un gain de 2 à 0. Si le Dynamo avait besoin d'une motivation supplémentaire pour le match de vendredi soir, inutile de chercher plus loin.

«On n'oublie pas si rapidement une telle défaite de 5 à 0, a indiqué Jeb Brovsky. Ils vont vouloir se venger immédiatement, et nous devons être prêts à égaler leur niveau d'énergie. Nous allons disputer ce match comme si c'était une finale.»

Série à prolonger

Tout n'a pas été parfait, mais l'Impact reste sur une victoire et deux matchs nuls à ses trois plus récents déplacements. La semaine dernière à Chicago, l'équipe a montré deux visages avant d'obtenir un point assez chanceux. Dans la mesure où les Montréalais veulent miser sur la prudence avec un bloc compact, il sera primordial d'être plus tranchant à la récupération du ballon. Sur ce plan, le retour de Felipe, probablement à la place de Collen Warner, ne pourra pas nuire.

«À Chicago, on n'a pas été assez bons pour relancer. Quand on redonne le ballon tout de suite à l'adversaire en transition, on devient un peu plus désorganisé. C'est cela qu'on a essayé de corriger avec les trois joueurs au milieu, cette semaine», a indiqué Biello.