Don Garber ne s'est pas contenté de suspendre Marco Schällibaum à quatre reprises cette saison, il a également appelé Joey Saputo pour glaner quelques renseignements à propos du comportement de l'entraîneur suisse. Pour autant, le président montréalais a jugé que le geste était davantage «un appel de courtoisie que de menaces».

«C'était pour savoir si on était content de son travail et, effectivement, oui, on l'est, a répondu Saputo en marge du lancement de la fondation de l'Impact. Je dois dire qu'il y a des inquiétudes [de la part de la MLS], car ils ne sont pas là tous les jours et ils ne savent pas la passion qu'il amène à l'équipe. Leur appel était pour voir si la situation était contrôlable, et j'ai dit au commissaire qu'on est en train de le contrôler comme tel.»

Pendant que Schällibaum purgeait le premier match de sa présente suspension, samedi, Marco Di Vaio a encore épaté la galerie avec un deuxième doublé consécutif. Auteur de 15 buts, l'Italien est de nouveau l'attaquant le plus prolifique de la MLS. Cette dépendance envers le joueur désigné italien a de quoi remettre la question de son avenir à l'avant-plan. Même si le club dispose de deux années d'option, le joueur de 37 ans sera-t-il encore à Montréal en 2014?

Sa forme physique et son efficacité ne sont pas remises en cause, mais il pourrait fort bien retourner en Italie pour poursuivre d'autres avenues. Il est également rentré au pays du Calcio, le mois dernier, pour des raisons familiales.

«C'est à lui à décider s'il veut rester, a résumé Saputo, une pointe d'impuissance dans la voix. Malheureusement, il y a certains problèmes de santé dans sa famille et cela pèsera beaucoup dans sa décision.

«Je sais que c'est un joueur qui n'est pas prêt à prendre sa retraite, mais s'il le fait, c'est pour prendre soin de sa famille. S'il continue, ce sera ici.»

Par ailleurs, le président de l'Impact a promis que les deux derniers matchs du groupe 5, en Ligue des champions, seront complètement différents de celui au Guatemala. Il a cependant compris que la rotation était nécessaire sur le terrain du CD Heredia (1-0).

«Ce n'était pas l'équipe de l'Impact en tant que telle et on savait qu'on pouvait mieux jouer. Mais, en même temps, on devait gérer l'équipe, car la saison est de plus en plus difficile. Comme à Toronto, on a parié et on a perdu. On sait à quoi s'attendre maintenant, mais on s'est bien repris, samedi, contre Houston [5-0].»