Avec le Crew de Columbus, DC United et l'Impact, le Fire de Chicago faisait partie du groupe d'équipes que plusieurs voyaient s'installer entre les quatrième et septième places de l'Association de l'Est. Si l'Impact est statistiquement au-dessus de ce lot, le Fire, son adversaire samedi après-midi au stade Saputo (16 h), tourne tout juste à un point par match depuis le début de l'année.

«C'est une équipe qui a beaucoup de talent sur le terrain, même si cela ne se reflète pas dans sa fiche, a relativisé Patrice Bernier. Ils nous avaient battus 3 à 1 en fin de saison dernière et ils peuvent se réveiller à n'importe quel moment. On va s'assurer que ce ne soit pas samedi [cet après-midi].»

Des défaites de 4 à 0 et de 4 à 1, respectivement contre le Galaxy de Los Angeles et Chivas USA, avaient montré l'ampleur du sinistre chez le Fire, au mois de mars. Et même si le brasier a été partiellement éteint, sa défense est toujours diminuée par des suspensions et une cascade de blessures, dont celle de l'ex-international allemand Arne Friedrich (aine).

En attaque, le joueur désigné Sherjill MacDonald n'a pas marqué le moindre but en 404 minutes réparties sur 7 matchs. Le fait que Maicon Santos soit le meilleur buteur n'est pas forcément bon signe, ce qui pousse d'ailleurs le club de l'Illinois à vouloir recruter un autre attaquant et un meneur de jeu d'ici le 6 mai.

Malgré ce constat, l'Impact reste méfiant puisque Chicago a remporté deux de ses trois derniers matchs. Le Fire progresse petit à petit après un hiver également marqué par une refonte de son milieu de terrain.

«Ils se cherchaient surtout au début, mais ils ont gagné depuis et acquis de la confiance. Ils vont serrer les couloirs et attendre une erreur de notre part pour lancer des contre-attaques», a prédit Marco Schällibaum à propos du septième match montréalais de la saison.

«Je serais surpris qu'ils occupent le même rang [le septième] en fin d'année, a ajouté Davy Arnaud. Ce sera un match difficile et avec leur parcours décevant, ils vont venir à Montréal en se disant qu'une victoire les replacerait dans la bonne direction.»

Les débuts de Paponi dans la MLS?

Daniele Paponi devrait humer le parfum de la MLS pour la première fois après son entrée en jeu, en championnat canadien, mercredi. Il reste à voir quel rôle il jouera et dans quel schéma tactique il s'imbriquera. Déjà, on peut imaginer qu'il évoluera dans un contexte plus avantageux qu'à Toronto.

«Je le connais depuis longtemps, on a fait beaucoup d'entraînements ensemble et on se connaît bien. Peut-être que cela aidera l'équipe à gagner quelques matchs», a affirmé Marco Di Vaio, qui a encensé son compatriote, jeudi.

«Il peut apporter son envie de gagner, sa vitalité et sa force. C'est bon pour moi, mais aussi pour tous les autres joueurs. Il n'a pas joué depuis longtemps, il a beaucoup d'envie en lui pour démontrer ce qu'il peut faire.»

Le onze montréalais en aurait bien besoin puisqu'il n'a inscrit que deux buts lors des quatre derniers matchs, toutes compétitions confondues. Dans le jeu, seul Di Vaio a fait trembler les filets adverses depuis le deuxième match de la saison, le 9 mars.

«On avait bien fait lors des premiers matchs, mais les équipes se préparent à nous affronter. Ils surveillent un peu plus Marco [Di Vaio], et on devra trouver d'autres options pour marquer et créer des choses en avant», a conclu l'entraîneur adjoint, Mauro Biello.