Malgré leurs différences, l'Impact et le Toronto FC ont désormais une chose en commun: les deux clubs ont encaissé une traumatisante défaite contre le Santos Laguna. Celle de 6-2, subie mercredi par les Ontariens, a signifié la fin de leur parcours en Ligue des Champions de la CONCACAF.

«Il y a eu beaucoup de positif et nous avons probablement mieux joué qu'eux pendant trois mi-temps, a commenté le milieu de terrain canadien Terry Dunfield. Malheureusement, lors de notre deuxième mi-temps là-bas, nous n'avons plus misé sur nos forces et les Mexicains en ont largement profité.»

Atteindre la demi-finale de cette épreuve a été l'un des rares moments de réjouissance pour une équipe qui n'a jamais participé aux séries éliminatoires depuis ses débuts, en 2007.

Les trois premiers matchs n'ont pas été plus prometteurs, cette année, alors que les Reds ont subi trois revers dans la foulée de la blessure de leur capitaine, Torsten Frings. En quête d'un retournement de situation, l'entraîneur Aron Winter a un bon pressentiment face à son rival canadien.

«Nous connaissons leurs forces et leurs faiblesses, mais la chose qui compte est de continuer à développer notre jeu habituel. J'ai énormément de confiance pour ce match demain (aujourd'hui).»

Comme l'Impact, le Toronto FC a également traversé une période chargée avec quatre matchs en 11 jours, accompagnée d'un éreintant voyage au Mexique. La fatigue ne sera pas un facteur, promet Winter, alors que certains de ses joueurs clés tels Danny Koevermans et Logan Emory, n'ont pas fait ce déplacement.

«C'est certain qu'il y aura des jambes lourdes après ce match, a admis Dunfield. Mais avec la perspective d'affronter notre plus grand rival dans la ligue, la fatigue sera sans doute la dernière chose à laquelle nous allons penser.»