Sepp Blatter est sur le point de dévoiler des réformes attendues de longue date dans le but de redorer le blason meurtri du football international.

Le président de la FIFA le fera lors des réunions de deux jours de son comité exécutif, à compter de jeudi.

L'une de ses premières mesures pourrait être de nommer les officiels seniors accusés d'avoir reçu des pots-de-vin dans les années 1990.

Blatter a promis une politique de tolérance zéro de la corruption après avoir obtenu un quatrième et dernier mandat de quatre ans, en juin, au terme d'une élection frappée par le plus grand scandale de corruption de l'histoire de la FIFA.

En Suisse et au Brésil, le cas de l'ancienne agence de marketing de la FIFA, qui s'est effondrée en 2001, a refait surface. Cela pourrait mettre en lumière les agissements du prédécesseur de Blatter, Joao Havelange, le numéro 1 de l'organisation brésilienne en charge du Mondial de 2014, Ricardo Teixeira, et les chefs régionaux Nicolas Leoz (Confédération sud-américaine de football) et Issa Hayatou (Confédération africaine de football).