Le FC Barcelone est parti dès mardi soir, au lieu de jeudi, pour Londres où il doit jouer samedi la finale de la Ligue des champions contre Manchester United, en raison des cendres émises par le volcan islandais Grimsvötn.

Les joueurs, avec leur entraîneur Pep Guardiola, sont arrivés en bus à l'aéroport de Barcelone où ils ont embarqué à bord d'un avion à destination de Londres, avec décollage prévu à à 22h00 locales.

En avançant son départ, le Barça cherche à éviter une mésaventure similaire à celle de l'an passé, lorsqu'il lui avait fallu rallier Milan en car, le volcan islandais Eyjafjöll ayant bloqué l'espace aérien. Une dizaine d'heures de route, assorties d'une défaite 3-1 en demi-finale aller de la Ligue des champions chez l'Inter...

«Nous ne nous sommes fondés sur aucune expérience antérieure, bonne ou mauvaise», mais «nous avons cherché le risque zéro pour l'équipe et le service maximum pour les supporteurs», a assuré dans une conférence de presse le porte-parole de la direction du club, Toni Freixa.

Les joueurs devaient atterrir à l'aéroport de Londres Stansted, a-t-il précisé.

Concernant les nombreux supporteurs prévoyant de faire le voyage jusqu'à Wembley, «c'est compliqué», avait indiqué plus tôt mardi le porte-parole du club. «Pour l'instant on maintient les réservations de vols, et on envisage des trajets alternatifs en car», a-t-il ajouté.

«Si les circonstances ne changent pas, l'option est d'attendre le départ de l'avion», a tenu à rassurer M. Freixa, rappelant l'option du bus en cas d'annulation de vol.

Mais «en aucun cas le match ne sera annulé» à cause d'une possible fermeture de l'espace aérien, a-t-il affirmé. Toutefois, si une telle fermeture intervenait et faisait que le stade de Wembley soit à moitié vide samedi, «ce serait un désastre», a-t-il admis.

Pour les joueurs, avancer le vol «n'affecte en rien» leur jeu, a-t-il assuré.

Environ 500 vols ont été annulés mardi en Europe en raison du passage sur le Nord du Royaume-Uni du nuage de cendres provoqué par l'éruption du volcan islandais Grimsvötn, a annoncé en fin d'après-midi l'organisation européenne de la sécurité aérienne, Eurocontrol.