L'Atletico Madrid, habituelle source de déception en Liga, est toujours leader après son succès à Bilbao samedi lors de la 2e journée (2-1) alors que le Barça, tenant du titre et grand favori, a déjà flanché, à domicile contre le surprenant promu Hercules Alicante (2-0).

Dimanche soir, malgré un nombre incroyable d'occasions, Séville a dû se contenter du match nul à domicile (0-0) face à un solide Deportivo La Corogne et n'a pas imité l'Atletico Madrid et Valence, vainqueur samedi de Santander (1-0), seules équipes pour l'instant à avoir fait le plein de points.

De son côté, le Real de José Mourinho, décevant pour ses débuts à Majorque (0-0), s'est contenté du minimum à Madrid pour battre Osasuna samedi (1-0).

Les matches de dimanche après-midi ont offert une pluie de buts (19): Malaga, pourtant en déplacement, a fait exploser la défense de Saragosse (5-3), Getafe a écrasé le promu Levante (4-1), Villarreal a maltraité l'Espanyol Barcelone (4-0) et le Sporting Gijon a dominé Majorque (2-0).

L'Atletico, mis sur orbite par sa victoire face à l'Inter Milan (2-0) en Supercoupe d'Europe, réalise un excellent début de saison. Après une très large victoire à domicile face à Gijon (4-0), l'équipe de Quique Sanchez Flores a laissé sans voix l'Athletic Bilbao dans sa «cathédrale» de San Mamés.

«Un mauvais jour»

«L'équipe est solide dans toutes les lignes. Nous nous entraidons, il y a une bonne ambiance et c'est évident qu'il y a plus de confiance avec les victoires», s'est félicité Diego Forlan, auteur samedi de son 3e but en Liga.

«L'équipe s'est améliorée défensivement. L'arrivée de Diego (Godin/ex-Villarreal) a été très importante», a souligné le buteur uruguayen.

Le prochain adversaire de l'Atletico en Liga, le FC Barcelone, a connu une journée noire. Le double tenant du titre, qui n'avait pas connu la défaite en Liga au Camp Nou la saison dernière, a cédé dès son premier match à domicile, et contre un promu.

Hercules Alicante, porté par le Paraguayen Nelson Valdez, auteur d'un doublé, a terrassé sans mal le géant catalan.

«C'était un mauvais jour et dans ces cas-là on ne peut pas gagner. Mais il vaut mieux perdre maintenant que dans la dernière ligne droite», s'est défendu le latéral droit brésilien du Barça, Dani Alves.

Le Barça s'est fait doubler au classement par son ennemi de toujours, le Real Madrid, vainqueur grâce à un défenseur, Ricardo Carvalho.

«On n'a pas joué un grand match mais j'ai le sentiment qu'à aucun moment Osasuna pouvait gagner», a relevé José Mourinho. «Nous avons eu le contrôle total du match».