Il y a deux ans à peine, Peter Mueller était considéré comme une vedette montante dans la LNH.

Ce choix de première ronde, huitième au total, par les Coyotes de Phoenix 2006 a terminé au quatrième rang des compteurs chez les recrues de la Ligue nationale en 2007-2008 avec 54 points. Seuls Patrick Kane, Nicklas Backstrom et Jonathan Toews le devançaient.

Mueller avait amassé plus de points que d'autres recrues comme Sam Gagner, Brandon Dubinsky, David Perron, Sergei Kostitsyn, Milan Lucic, David Krejci, Devin Setoguchi et Bryan Little. Il jouait au sein du premier trio avec Shane Doan et à la pointe lors de la première vague des supériorités numériques.

Ce qui s'est passé par la suite relève du mystère.  Son rendement au chuté à 36 points l'an dernier et on a invoqué la guigne de la deuxième année pour expliquer cette baisse. Mais Mueller n'a pas débloqué cette année, comme en témoignent ses six petits points, dont un seul but, en 26 matchs.

Désormais, Mueller joue rarement plus de quinze minutes par match, alors que Wayne Gretzky pouvait l'employer souvent une vingtaine de minutes par partie.

Toujours est-il que les Rangers auraient tenté de l'obtenir récemment en offrant le jeune défenseur Bobby Sanguinetti en retour, un choix de première ronde lui aussi.  L'homologue de Glen Sather à Phoenix, Don Maloney, qui oeuvrait pour l'organisation des Rangers au moment où ceux-ci ont repêché Sanguinetti, n'a pas mordu. Il demande plutôt Brandon Dubinsky ou Ryan Callahan en retour.

Si j'étais un DG de la LNH, je suivrais la situation de près. Mueller, 21 ans seulement, a trop de talent pour ne pas rebondir.