Joe Thornton, une solution à court terme?

J'aime bien l'idée d'acquérir Joe Thornton pour les deux années restantes à son contrat.

À 36 ans, il a certes ralenti, mais il produit encore. Il a obtenu 65 points en 78 matchs l'an dernier, et 76 l'année précédente. Le Canadien aurait enfin, à court terme, son gros centre numéro un.

Les Sharks, en phase de transition, n'ont jamais caché leur intention de l'échanger. À son âge, le prix a baissé.

On jase-là...

Prenons Tomas Plekanec et un choix au repêchage ou un espoir contre Thornton. Le Canadien vient de se grossir au centre et obtient un bien meilleur fabricant de jeu que Plekanec. Le contrat de Thornton n'est pas lourd comme celui de Kessel, par exemple, puisqu'il prend fin en juillet 2017. Les Sharks obtiennent un centre dont le contrat prend fin en juillet 2016, pour 1,7M$ de moins. Il sauvent 6,7M$ en salaire pour 2016-2017 et peuvent toujours obtenir des actifs supplémentaires en échangeant Plekanec à la date limite des échanges.

Pour ceux qui affirment que Thornton disparait en séries, il a tout de même amassé 82 points à ses 97 matchs de séries, où il est beaucoup plus difficile pour les vedettes de se démarquer. San Jose a tout de même atteint deux fois le carré d'as depuis 2010 dans une association très puissante.

Certains, comme cet homme de hockey avec qui je discutais à ce propos tantôt, affirme que l'arrivée de Thornton en retour de Plekanec n'améliorerait pas assez les chances du Canadien de gagner la Coupe à court terme. Alors pourquoi sacrifier un bon choix ou un espoir (Pas Scherbak, évidemment)?

Peut-être suis-je trop vendu aux talents de passeur de Thornton. Mais puisque les joueurs importants du CH arrivent à leur apogée, je tenterais le risque. D'autant plus que si vous trouvez Thornton timide en séries, Plekanec est lamentable, avec 31 points à ses 63 derniers matchs de séries.

Mais il y a des obstacles importants avant qu'un tel échange ne se matérialise, dont la clause de non-échange de Joe Thornton, qui n'a pas envie de quitter San Jose. Comme je vous le mentionnais, on jase, on jase...