Dans l’œil de notre photographe
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PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE
Loin de la grandiloquence des éditions précédentes, la cérémonie d’ouverture, épurée et touchante, a officiellement lancé vendredi ces Jeux olympiques hors normes.
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Un feu d’artifice de quelques secondes, salué par le millier de personnes autorisées à assister à la fête au milieu du huis clos, a donné le coup d’envoi de la cérémonie menant aux XXXIIe Jeux de l’histoire moderne.
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Dans le contexte sanitaire actuel, les discours prononcés durant la cérémonie ont été teintés d’émotion et de messages d’espoir et de solidarité, avant que l’Empereur du Japon, Naruhito, ne déclare solennellement les Jeux ouverts.
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Compte tenu de l’absence de spectateurs pendant toute la durée des Jeux, le spectacle était « plus simple et plus sobre », avaient prévenu les organisateurs.
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La cérémonie a néanmoins fait la part belle à la culture, à la créativité et à l’histoire ancestrale du pays hôte.
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Danseurs, chanteurs et acrobates en costumes traditionnels ont hissé des anneaux olympiques en bois au centre du stade.
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Parmi les vignettes les plus intéressantes, un duo a enchaîné une chorégraphie, filmée et relayée en temps réel, dans laquelle tous les pictogrammes des différentes compétitions se sont succédé.
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Devant une représentation minimaliste du mont Fuji, le drapeau olympique a fait son apparition au milieu du contingent d’athlètes.
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Environ 30 minutes après l’arrivée des premiers athlètes, une trentaine de membres de la délégation canadienne, dont les porte-drapeaux, Miranda Ayim et Nathan Hirayama, ont fait leur entrée dans le stade.
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Une fois tous les athlètes réunis, une constellation de drones se sont élevés dans le ciel tokyoïte au son de la célèbre chanson Imagine, devenue au fil du temps un hymne officieux des cérémonies olympiques.
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Moment fort attendu de cette cérémonie, le relais de la flamme à l’intérieur du stade a mis en vedette d’anciens grands sportifs du pays, un athlète paralympique, une infirmière, un médecin et un groupe de six étudiants…
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… qui s’est soldé par le clou de la soirée : la joueuse de tennis japonaise Naomi Osaka qui allume la vasque olympique.
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