(Tokyo) Pour deux partisans japonais voyageant à travers le monde pour tous les Jeux olympiques, assister à ceux de Tokyo devait être la consécration.

Privés de stade, ils ont trouvé d’autres moyens de les célébrer.

Kyoko Ishikawa, 51 ans, a assisté à tous les Jeux d’été depuis ceux de Barcelone en 1992. Loin de se laisser démonter, elle a trouvé un autre moyen d’encourager les sportifs, en chantant et en dansant devant sa télévision, dans son salon décoré d’objets olympiques glanés à travers la planète.

Kazunori Takishima, 45 ans, croit lui aussi au pouvoir rassembleur des Jeux. Ce riche homme d’affaires avait acheté 197 billets pour les Jeux de Tokyo, dépensant l’équivalent de 45 000 dollars canadiens, et espérait en faire profiter sa famille, ses amis et ses employés.

Pour la cérémonie d’ouverture, il s’est rendu devant le Stade olympique.   

L'histoire du jour

« Oui, c’est très différent de ce que nous avions tous imaginé ». En quelques mots, en préambule de son discours, le président du CIO Thomas Bach a résumé le sentiment général, à l’ouverture de ces Jeux de la XXXIIe Olympiade. Sans public pour la cérémonie, quasiment à huis clos tout au long de la quinzaine sportive, ces Jeux seront ceux de la pandémie.  

Les visages du jour

Celui des sportifs, enfin réunis au Japon et lancés dans cette improbable aventure. Ils sont 11 090, venant du monde entier (206 délégations) - et ils vont se disputer désormais les 339 titres en jeu pour faire oublier pendant quelques temps le contexte sanitaire lié à la COVID-19.

La performance du jour

Elle est l’œuvre de la Sud-Coréenne An San, auteure vendredi d’un nouveau record olympique lors des qualifications du tir à l’arc, avec 680 points (en 72 flèches). Le précédent record avait été établi en 1996, lors des Jeux d’Atlanta, avec 673 pts, par l’Ukrainienne Lina Herasymenko.