(Londres) La Fédération internationale d’haltérophilie a déclaré qu’elle avait modifié ses critères de qualifications olympiques afin de refléter la nouvelle réalité des athlètes affectés par la pandémie de la COVID-19, sans toutefois offrir de détails sur le fonctionnement du nouveau système.

Le processus de qualifications de nombreux sports a été malmené ces derniers temps, après que de nombreuses compétitions continentales aient été reportées aux quatre coins de la planète.

Les fédérations nationales dans le noir aussi

L’IWF a donc indiqué qu’elle avait rédigé de nouvelles règles de qualifications qui ont été soumises au Comité international olympique, sans toutefois informer les athlètes et les fédérations nationales des changements avant qu’ils soient entérinés par le CIO.

PHOTO MIKE GROLL, AP

Pascal Plamondon, du Canada, aux Jeux olympiques de Rio en 2016.

L’IWF a mentionné qu’elle avait écarté la possibilité de prolonger la période de qualifications au-delà du 30 avril. Ça signifie que toutes les compétitions continentales qui ont été reportées ne seront pas prises en compte.

Les problèmes de dopage persistants qui ont affecté l’haltérophilie ont contraint l’IWF à demander aux athlètes de pointe de participer à des compétitions internationales plus régulièrement s’ils souhaitent être admissibles aux Jeux olympiques et donc à se soumettre à plus de tests antidopage. Ils devaient entre autres participer à au moins une compétition entre novembre 2019 et avril 2020.