(Düsseldorf) Même si les organisations antidopage aux quatre coins de la planète réduisent leur nombre de tests en raison de la pandémie de COVID-19, les athlètes olympiques peuvent encore s’attendre à recevoir de la visite chez eux.

Le Comité international olympique a déclaré qu’il est toujours « totalement dévoué » à présenter la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Tokyo le 24 juillet, ce qui signifie que les agents responsables des tests antidopage rendent encore visite aux athlètes. Et ce, alors que la plupart des gens tentent de conserver une certaine distance sociale.

« Dès maintenant, les tests antidopage réalisés par l’USADA seront concentrés uniquement sur ceux dont les sports sont encore en activité, et ceux qui se préparent pour les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo », a déclaré Travis Tygart, le président et directeur des opérations de l’Agence antidopage américaine, dans une courte vidéo annonçant des coupes dans son programme de tests antidopage.

L’Agence antidopage allemande a adopté la même position, et souligné que l’annulation des Jeux olympiques entraînerait d’autres coupes dans son programme.

« Puisque les Jeux olympiques et paralympiques n’ont toujours pas été remis ou annulés, il est important que les athlètes puissent obtenir une chance équitable à Tokyo. Ça implique des tests antidopage essentiels ainsi que le programme de dépistage préolympique », a déclaré l’Agence antidopage allemande.

Les agences antidopage de Grande-Bretagne et d’Autriche ont aussi annoncé d’importantes coupes dans leurs activités.

L’Agence antidopage russe, mieux connue sous le nom RUSADA, a indiqué qu’elle poursuivait son programme antidopage régulier, qui comprend des tests antidopage à l’extérieur des lieux de compétition, même si son personnel doit faire du télétravail.

Plusieurs autres agences ont mentionné qu’elles respecteraient la volonté d’un athlète de se placer en quarantaine, mais plusieurs pays ont précisé qu’ils exigeraient différentes preuves.

Le ralentissement des activités des diverses agences antidopage de la planète pourrait affecter leurs efforts de sanctionner des athlètes qui testent positifs à une substance interdite.

Le champion des mi-moyens de la WBA, Alexander Besputin, a testé positif à une substance dopante après un combat de championnat en décembre à Monaco. Son échantillon B devait être testé en France mardi, mais ce test a été annulé à cause de la pandémie de la COVID-19, a-t-il indiqué à l’agence de presse russe Tass. Besputin, un boxeur russe qui s’entraîne en Californie, a nié avoir commis un méfait.