Dame Nature est beaucoup plus clémente envers la deuxième rencontre extérieure prévue au calendrier de la LNH qu'elle ne l'a été pour la première.

Le temps chaud et humide avait forcé le circuit Bettman à repousser la présentation de la Classique hivernale - tenue au Heinz Field de Pittsburgh le 1er janvier - de l'après-midi à la soirée, dans l'espoir d'éviter la pluie. Elle s'est néanmoins abattue sur les joueurs durant la partie.

Il ne risque cependant pas d'y avoir de pluie dimanche lors de la Classique Héritage entre les Flames de Calgary et le Canadien de Montréal, au stade McMahon.

Les conditions météorologiques à Calgary ont régulièrement dégringolé au cours de la semaine dernière jusqu'à moins-20 jeudi matin, offrant ainsi au responsable des patinoires de la LNH Dan Craig les conditions idéales pour créer les deux pouces de glace nécessaires pour recouvrir le terrain de football du stade McMahon.

Les prévisions météorologiques d'Environnement Canada indiquaient que de nouvelles bourrasques de neige allaient se soulever, jeudi soir, et qu'un froid glacial devrait balayer l'Alberta durant la fin de semaine. Mais la morsure du froid devrait cesser à temps pour la mise en jeu initiale du match de dimanche. Le mercure du thermomètre pourrait même indiquer moins-1 degré Celcius, avec un ciel dégagé et une légère brise venant du sud.

«C'est ce que nous voulons», a dit Craig.

Si les prévisions tiennent la route, la Classique Héritage de Calgary s'annonce beaucoup plus confortable pour les spectateurs et les joueurs que la première présentée à Edmonton en 2003, alors qu'un front froid avait fait descendre le thermomètre à moins-30 degrés Celcius - et forcé le gardien du Tricolore José Théodore à porter sa célèbre tuque à l'effigie du club par-dessus son masque.

Les températures glaciales ne sont pas idéales pour une patinoire puisqu'elle peut devenir cassante, mais Craig a combattu ce phénomène à Calgary en installant un tuyau d'eau chaude sous la glace afin de conserver sa base à une température de moins-10 degrés Celcius.

«Nous disposons d'un boyau chauffant. Nous n'en avions pas besoin à Pittsburgh», a commenté Craig.

Le stade McMahon est devenu une véritable ruche d'abeilles depuis que le camion de réfrigération de Craig a fait son entrée sur le terrain à la fin de la semaine dernière. Jeudi, la patinoire était installée, les rampes étaient érigées et les baies vitrées faisaient leur entrée. De son côté, le personnel du stade déblayait les gradins et poursuivait son travail d'installation de coussins sur chacun des 42 000 sièges disponibles.

Les Flames et le Tricolore devraient s'entraîner vendredi au Scotiabank Saddledome avant de déménager leurs pénates à l'extérieur, samedi. Ces séances d'entraînement seront suivies d'un match amical entre les anciens joueurs des deux formations.

Les Flames s'installeront dans le vestiaire des Stampeders de Calgary, qui a été rénové l'an dernier afin de le rendre plus spacieux et confortable. Le Canadien devra se contenter du vestiaire - moins attirant - de l'équipe visiteuse de la LCF.