Le commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, Gilles Courteau, s'est dit confiant que les sanctions prévues à la nouvelle réglementation qui a été adoptée en vue de la saison 2008-09 auront «un effet dissuasif sur la violence gratuite» qui découle notamment des combats à coups de poing.

M. Courteau a indiqué, mercredi, lors de la conférence de presse de lancement de la 40e saison de la LHJMQ, que 98 pour cent des recommandations du rapport qui avait d'abord été présenté le 23 août ont été entérinées par les gouverneurs et les directeurs généraux du circuit québécois.

 

Ceux-ci se sont réunis dans ce but lundi soir dernier.Les nouvelles sanctions, qui prévoient notamment une suspension automatique pour un joueur qui est reconnu comme étant l'instigateur d'un combat ou l'agresseur dans le cadre d'un incident violent, lanceront un message clair à tous les joueurs et entraîneurs, selon le commissaire: que le circuit a désormais une politique de «tolérance zéro» en ce qui concerne la violence gratuite.

M. Courteau s'est également dit confiant que les nouvelles sanctions seront suffisantes pour satisfaire tous les intervenants impliqués dans le dossier du hockey junior majeur du Québec, «y compris le gouvernement du Québec».

Il a expliqué que si la nouvelle réglementation avait été en place à l'occasion des incidents survenus le printemps dernier entre les Remparts de Québec et les Saguenéens de Chicoutimi, le gardien des Remparts Jonathan Roy aurait écopé une suspension automatique de 15 matchs s'il avait été déclaré comme étant l'agresseur par l'arbitre.

Essentiellement, les seules recommandations du rapport initial qui n'ont pas été retenues sont celles concernant l'affectation de deux arbitres à tous les matchs de la LHJMQ et l'imposition de pénalités de 10 minutes à deux joueurs impliqués dans une bagarre de routine, sans débordement.

M. Courteau a déclaré que la ligue avait décidé de déborder du cadre des simples bagarres pour englober tous les gestes de violence gratuite, tels que les coups de bâton et les coups derrière la tête. Selon lui, les bagarres qui se terminent rapidement, sans débordement de violence, ne constituent pas un problème important dans la LHJMQ, et il était plus urgent de chercher à sanctionner sévèrement tout acte de violence qui pourrait découler de certains combats.