(Chicago) Les Blackhawks de Chicago ont retiré le chandail numéro 7 du défenseur Chris Chelios, dimanche, avant un duel contre les Red Wings de Detroit.

Vêtu de noir et entouré de sa famille, ses amis et ses anciens coéquipiers, Chelios a soufflé des baisers à la foule qui l’a acclamé lorsqu’il a été présenté.

« Le chemin, le parcours, d’où nous venons, d’où je viens, c’est si difficile de croire que ça se produit », a dit Chelios.

Âgé de 62 ans, le natif de Chicago a joué pour l’équipe de sa ville de 1990 jusqu’à son échange aux Red Wings de Detroit, en mars 1999. Il a récolté 92 buts et 395 mentions d’aide en 664 matchs en carrière avec les Blackhawks. Il est encore le meneur de l’équipe avec 1495 minutes de pénalité.

« Il était le compétiteur ultime, le leader ultime et l’ami ultime », a déclaré son ancien coéquipier Jeremy Roenick.

Chelios a disputé 26 saisons dans la LNH, aidé en partie par une routine d’entraînement rigoureuse. Il a aussi fait la fête à l’extérieur de la patinoire, passant plusieurs soirées mémorables dans ses bars favoris à Chicago.

« Le meilleur conseil que j’ai reçu au cours de ma carrière vient de lui, a insisté l’ancien défenseur des Blackhawks Gary Suter. Si tu bois de la bière le soir, tu dois la transpirer le lendemain. »

Roenick a ajouté : « Personne ne fait la fête comme Chris Chelios. »

Chelios a amorcé sa carrière avec le Canadien de Montréal, avec qui il a passé sept saisons. Le triple champion de la coupe Stanley a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 2013.

Chelios a remporté le trophée Norris à trois reprises, dont deux fois avec les Blackhawks. Il a été ambassadeur de l’équipe.

« En jouant contre lui, tu savais que tu allais vivre une soirée difficile, a noté l’ancien attaquant de la LNH Tony Amonte, qui a joué aux côtés et contre Chelios. Il avait cinq ou six bâtons et ils ne servaient pas à tirer la rondelle. Ils servaient à casser des bras. C’est une bête. Il fait tout à l’extrême. »

Chelios est le neuvième joueur à voir son numéro retiré par les Blackhawks, rejoignant Glenn Hall (numéro 1), Pierre Pilote (numéro 3), Keith Magnuson (numéro 3), Bobby Hull (numéro 9), Denis Savard (numéro 18), Stan Mikita (numéro 21), Tony Esposito (numéro 35) et Marian Hossa (numéro 81).

Comme Pilote et Magnuson, Chelios pourrait un jour avoir de la compagnie dans les hauteurs de l’United Center avec son numéro 7. Brent Seabrook s’est avéré un défenseur clé de trois conquêtes de la coupe Stanley des Blackhawks et il portait également ce numéro.