(Los Angeles) Le hockey à Los Angeles, c’est un autre monde.

C’est un autre monde parce que le Crypto.com Arena, le domicile des Kings, est situé en plein centre-ville, dans un genre de quartier des spectacles où on peut voir un peu de tout ; samedi, avant d’entrer dans la place, on pouvait y croiser un monsieur un peu fâché qui hurlait dans un porte-voix que la fin du monde approchait.

Est-ce que le Canadien aura le temps de gagner une autre Coupe avant ça ? Il fut impossible d’obtenir une réponse, malheureusement.

Ensuite, il se trouve que Los Angeles est une ville très différente des autres dans cette ligue, parce que c’est un autre monde.

Si on sort un peu du centre-ville et qu’on reste loin des pièges à touristes, on peut tomber sur des endroits assez fascinants, où le temps semble s’être arrêté.

C’est le cas sur la célèbre Sunset Strip, figée dans le temps avec ses clubs peuplés d’une faune digne des années 1980, avec tout ce que cela suppose de vestons de cuir cloutés, de gros cheveux et de couleurs spectaculaires.

Par exemple, samedi soir, un petit détour par le célèbre Whisky a Go Go nous a permis de constater que le rock à cheveux n’est pas mort ; on y a aperçu un groupe hommage (à s’y méprendre !) à Guns N’ Roses, avec un chanteur qui avait l’air aussi désagréable que le vrai.

Ensuite, quelques pas plus loin, on peut aller discuter de politique internationale au Rainbow, estaminet bien connu pour une foule de raisons, entre autres parce que c’est là, jadis, que John Lennon, Alice Cooper et autres Keith Moon allaient refaire le monde autour de plusieurs bières.

Bref, Los Angeles ne cesse jamais d’être fabuleux, et on comprend très bien Phillip Danault de l’avoir choisi.