L’entraîneur sur un siège éjectable
Mathias Brunet : Dallas Eakins, Ducks d’Anaheim
Les Ducks ont été patients. Ils ont attendu la fin de la saison avant de le congédier, malgré une fiche de 23-47-12. Peut-être voulaient-ils le garder pour s’assurer de terminer dans la cave du classement...
Katherine Harvey-Pinard : Lindy Ruff, Devils du New Jersey
Lindy Ruff a commencé la dernière saison sous les huées lors du premier match à domicile des Devils. Il l’a terminée parmi les aspirants au trophée Jack-Adams. Solide.
Richard Labbé : Sheldon Keefe, Maple Leafs de Toronto
Ce n’est pas parce qu’une prédiction ne s’est pas réalisée qu’elle n’était pas bonne, et aussi, je ne sais pas pourquoi ce gars-là a encore un job.
Guillaume Lefrançois : Dallas Eakins, Ducks d’Anaheim
À mes yeux, un coach sur un siège éjectable ne peut pas dépasser le 1er décembre. Eakins s’est rendu à la mi-avril. Pas si mal.
Simon-Olivier Lorange : Sheldon Keefe, Maple Leafs de Toronto
Son nouveau contrat de deux ans me donne tort, mais ça a brassé à Toronto en début de saison. J’aurais pu faire pire.
Alexandre Pratt : Lindy Ruff, Devils du New Jersey
J’avais raison. Les attentes étaient élevées. Sauf que les Devils les ont comblées.
Le joueur sous pression
Mathias Brunet : Jack Eichel
Eichel était sous pression et il a répondu. Les Golden Knights ont remporté la première Coupe Stanley de leur courte histoire et Eichel a amassé 26 points en 22 matchs de séries. Mission accomplie !
Katherine Harvey-Pinard : Jonathan Huberdeau
Huberdeau a été le premier à reconnaître qu’il a eu une première saison à Calgary en deçà des attentes. Ça n’a pas cliqué entre lui et Darryl Sutter, qui a été congédié à la fin de la saison. Voyons voir comment ça se passera cette année.
Richard Labbé : Johnny Gaudreau
Il y avait de la pression sur Gaudreau, et Gaudreau a été sous pression, par le fait même. Prédiction réussie.
Guillaume Lefrançois : Jack Eichel
« Quand j’ai ouvert La Presse+ ce matin-là d’octobre, j’ai craché mes flocons d’avoine. La prédiction de Lefrançois était l’étincelle dont j’avais besoin. »
– Jack Eichel, champion de la Coupe Stanley
Simon-Olivier Lorange : Jack Eichel
Dans mes propres mots : « Eichel, comme Mark Stone, devra être au sommet de son art pour éviter une deuxième saison sans séries éliminatoires. » Ça s’est bien terminé.
Alexandre Pratt : Matt Murray
Ilya Samsonov est devenu le gardien numéro un des Leafs.
Le meilleur contrat de la saison morte
Mathias Brunet : Patrice Bergeron
Une aubaine, en effet ! Bergeron a conclu sa dernière saison en carrière avec 27 buts, 58 points et les Bruins ont remporté 65 matchs en saison « régulière », un record. Seul bémol, l’élimination au premier tour.
Katherine Harvey-Pinard : Nick Paul
Bon, OK, j’y suis peut-être allé fort en disant que c’était le meilleur contrat de la saison morte. Cela dit, je pense toujours que son contrat a de l’allure. Paul a eu une fin de saison plus difficile en matière de production, mais son impact va au-delà de ça.
Richard Labbé : Claude Giroux
Il a obtenu 79 points en 82 matchs chez les Sénateurs. Une autre prédiction dans la colonne des victoires.
Guillaume Lefrançois : Josh Norris
Les 74 matchs que Norris a passés à l’infirmerie lui ont évité un nombre incalculable de mises en échec. Au fond, ce contrat-là est encore plus avantageux aujourd’hui.
Simon-Olivier Lorange : Patrice Bergeron
Je ne change pas d’idée. Il a été au cœur d’une saison historique pour les Bruins de Boston avec un salaire de base de 2,5 millions.
Alexandre Pratt : Johnny Gaudreau
Il a inscrit 22 points de plus que n’importe quel autre joueur des Jackets. Il n’était pas la source des problèmes de son équipe la saison dernière.
Le pire contrat de la saison morte
Mathias Brunet : Nazem Kadri
Kadri est revenu à la normale avec une production de 56 points et les Flames ont raté les séries.
Katherine Harvey-Pinard : Ondrej Palat
Palat s’est blessé en début de saison et n’a disputé que 49 matchs la saison dernière, amassant 23 points. Mes réserves concernant son contrat de 6 millions pendant cinq ans persistent.
Richard Labbé : Jack Campbell
Il s’est fait voler son poste par un moustachu de même pas 25 ans, et son taux de pourcentage (,888) confirme que 5 millions de dollars par saison, c’est environ 3 millions de trop.
Guillaume Lefrançois : Darcy Kuemper
Cette prédiction était basée sur la santé fragile de Kuemper et étonnamment, ce sont plutôt Tom Wilson, John Carlson, T. J. Oshie et Nicklas Backstrom qui ont eu des ennuis.
Simon-Olivier Lorange : Ville Husso
Sans être moins bon que son équipe, il n’a pas été bon du tout. Je le remercie de m’avoir fait bien paraître.
Alexandre Pratt : Erik Gudbranson
Une prédiction qui a bien vieilli : 1 but en 70 parties, et un différentiel de -24.
L’équipe la plus surévaluée
Mathias Brunet : Wild du Minnesota
Le Wild a connu une bonne saison. Il a terminé au troisième rang de sa section, avec 103 points, mais 10 de moins que la saison précédente. Il a perdu au premier tour comme en 2022.
Katherine Harvey-Pinard : Maple Leafs de Toronto
Au moins, ils ont enfin accédé au deuxième tour des séries éliminatoires.
Richard Labbé : Maple Leafs de Toronto
Et devinez quoi ? Ils ont confirmé cette prédiction qui se faisait toute seule avec une autre sortie rapide au printemps.
Guillaume Lefrançois : Capitals de Washington
Décidément, je les portais dans mon cœur, les Capitals...
Simon-Olivier Lorange : Oilers d’Edmonton
Je persiste et signe. Une équipe aussi ordinaire défensivement peut difficilement aspirer aux grands honneurs.
Alexandre Pratt : Bruins de Boston
Prochaine question.
L’équipe Cendrillon
Mathias Brunet : Blue Jackets de Columbus
Celle-là fait mal. Columbus a terminé dans les bas-fonds de la LNH. Et rien n’annonce plus de succès cette année, à moins d’une surprise…
Katherine Harvey-Pinard : Sénateurs d’Ottawa
Ouin. Pas ma meilleure, celle-là. Je m’attendais à mieux des Sénateurs.
Richard Labbé : Sénateurs d’Ottawa
Si proche...
Guillaume Lefrançois : Red Wings de Detroit
Ouin, non.
Simon-Olivier Lorange : Islanders de New York
Ça leur aura pris 82 matchs, mais les Islanders ont accédé aux séries éliminatoires. C’est mieux que rien.
Alexandre Pratt : Kings de Los Angeles
Ils ont terminé avec 104 points. Je n’étais pas loin.