Owen Beck n’a que 18 ans et il patine encore parmi les joueurs juniors en Ontario, mais ça ne l’empêche pas de rêver à la LNH… et au Canadien.

« C’est pour moi un but que de pouvoir arriver ici le plus vite possible », a-t-il expliqué mardi soir au Centre Bell, avant le début du match entre le Canadien et les Jets de Winnipeg.

« J’ai passé beaucoup de temps à regarder les matchs du Canadien cette saison, et j’essaie toujours de me rappeler ce que j’ai appris ici avant le début de la saison, lors du camp. Je mets ça de côté pour pouvoir m’en servir la prochaine fois. »

La prochaine fois, ça pourrait être plus vite qu’on pense, selon le principal intéressé, qui est de toute évidence un adepte de la pensée positive.

Au fait, pourrait-on le voir dans un maillot tricolore sous peu, dans un avenir pour le moins rapproché ?

« Absolument. Je veux tout donner lors du prochain camp d’entraînement, a-t-il répondu. Ensuite, on verra comment ça se passe à partir de là. Si les choses fonctionnent pour moi, tant mieux ! »

Avant le match de mardi soir au Centre Bell face aux Jets, Beck a été présenté à la foule montréalaise, en compagnie de trois autres de ses coéquipiers canadiens, tous membres de la dernière délégation canadienne, qui est revenue des derniers Mondiaux de hockey junior avec l’or autour du cou.

PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE

L’entraîneur adjoint Stéphane Julien, Tyson Hinds, Nathan Gaucher, Owen Beck et Joshua Roy

« Ç’a été un tonus pour ma confiance que de pouvoir jouer à ce tournoi, c’est certain. De faire partie d’un groupe comme celui-là, qui est revenu avec une médaille d’or, c’est quelque chose que je ne vais jamais oublier.

« Je ne savais pas qu’on pouvait être choisi à un tel tournoi à la suite d’une blessure, alors quand Colton Dach a été perdu, j’ai reçu l’appel environ une heure plus tard, et j’ai été envahi par un doux sentiment de joie. »

Beck, choix de deuxième tour du Canadien au dernier repêchage, va donc continuer de rêver au Centre Bell, lui qui affirme être un genre de Phillip Danault, « quelqu’un qui peut neutraliser l’adversaire, mais qui peut aussi jouer en défense et être bon sur les mises en jeu », a-t-il ajouté.

En attendant, il y a le rêve. Encore et toujours.

« Le dernier camp du Canadien m’a permis de savoir où j’en suis. Je ne suis pas du genre à me surestimer, et je garde les deux pieds bien sur terre », a-t-il tenu à dire, en attendant la prochaine fois.

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    Nombre de points à la fiche d’Owen Beck en 33 matchs dans la Ligue de l’Ontario cette saison
    SOURCE : LHO