Jonathan Drouin n’a jamais disputé une saison complète dans la Ligue nationale de hockey, mais il espère que la prochaine sera la bonne.

L’attaquant québécois, récemment opéré au poignet droit, a affiché un air optimiste lors du bilan du Canadien, samedi matin à Brossard, et il estime qu’il sera fin prêt lorsque le camp d’entraînement va s’ouvrir, en septembre.

En fait, selon son estimation, il devrait pouvoir se remettre en forme à la mi-juillet, lui qui s’est présenté devant les journalistes avec une attelle au poignet droit.

« Je ne devrais plus avoir de problèmes avec mes poignets… parce que j’en ai juste deux ! a-t-il répondu à la blague. Ce n’est pas idéal de ne pas pouvoir jouer à cause des blessures, comme ç’a été mon cas cette saison. Blessé, tu passes du temps avec le club, mais tu n’es pas vraiment avec l’équipe, alors ça peut devenir un peu long. »

J’espère être à 100 % de mes capacités la saison prochaine, et être en mesure de jouer 82 matchs. C’est mon objectif, pouvoir disputer 82 matchs.

Jonathan Drouin

Jusqu’ici, la saison la plus occupée de Drouin dans la LNH a été celle de 2018-2019, sa deuxième avec le Canadien, où il avait pu prendre part à 81 rencontres. Depuis, il a dû se contenter de campagnes de 27 et de 44 matchs, puis de 34 matchs lors de la saison qui s’est terminée vendredi soir avec une victoire de 10-2 sur les Panthers de la Floride au terme d’une rencontre qui ne voulait plus rien dire.

Mais avec un dernier match qui remonte au 21 mars, Drouin n’a pas vraiment eu le temps de montrer ce qu’il sait faire au nouvel entraîneur-chef Martin St-Louis.

« C’est sûr que sur le plan du hockey, je n’ai pas eu la chance de faire mes preuves, a-t-il admis. Je viens d’en parler à Martin. J’ai joué deux matchs avec un poignet qui n’était pas à 100 % de ses capacités. C’est sûr que je n’ai pas reçu beaucoup de commentaires sur mon jeu, mais ça va être à moi de prouver ça au camp. »

Drouin, qui a une seule année de contrat à écouler avec le Canadien, à un salaire de 5,5 millions, estime qu’il est désormais mieux outillé pour faire face à la pression du marché montréalais, lui qui a eu par le passé quelques ennuis avec cet aspect.

« Surtout grâce au recul que j’ai pu prendre lors de la saison précédente, a-t-il tenu à dire. Je me sens cent fois mieux maintenant, et je suis mieux équipé pour faire face à cette réalité que je ne l’étais par le passé. Montréal, c’est un endroit où je désire jouer pendant encore plusieurs années. »