(Raleigh) Sur le coup, ça a paru très grave pour Jake Evans, mais finalement, ce n’est pas si grave que ça.

Dans une saison ratée, et marquée par toutes sortes de malchances, le Canadien va accueillir dans la joie ce retour de Jake Evans, jeudi soir en Caroline. Après avoir subi une blessure mardi soir à Sunrise, l’attaquant sera en mesure d’affronter les Hurricanes.

« J’ai quand même été chanceux, ce n’est qu’une blessure mineure et j’en suis heureux, a expliqué Evans jeudi matin à Raleigh. Ce fut un accident, j’ai perdu le souffle. »

Evans a perdu pied mardi soir en fonçant au filet, et il est allé frapper la bande violemment. Martin St-Louis croyait lui aussi que ce retour allait prendre plus de temps.

« Je pensais que ça allait être beaucoup plus grave que le résultat, alors on va le prendre, a répondu l’entraîneur. Jake est un gars qui est capable de jouer à la grandeur de la patinoire, c’est ça qu’on apprécie de lui. Je pense aussi qu’il possède un plus grand côté offensif à son jeu, et il va continuer à s’améliorer dans cet aspect du jeu. »

En plus d’Evans, Tyler Pitlick sera lui aussi de retour dans la formation face aux Hurricanes, ce qui signifie que Mathieu Perreault sera de nouveau laissé de côté. Devant le filet montréalais, c’est Jake Allen qui obtiendra le départ.

De deux à trois semaines sans Kotkaniemi

De l’autre côté, les Hurricanes devront se débrouiller sans leur joueur de concession, Jesperi Jotkaniemi. Le sympathique Finlandais s’est blessé récemment lorsque frappé par un autre ancien du CH, Lars Eller, et selon Rod Brind’Amour, il pourrait rater de deux à trois semaines de jeu.

« Ça va prendre un peu de temps dans son cas, et ce n’est pas très bon, a répondu l’entraîneur des Hurricanes. Il jouait bien avant cette blessure. On ne veut jamais voir quelque chose comme ça, mais il était vraiment en train de connaître de bons moments. On va tenter de le ramener à ce niveau de jeu lorsqu’il sera de retour. »

Brind’Amour a par ailleurs lancé quelques fleurs à Martin St-Louis, un adversaire de jadis.

« Quand une équipe effectue un changement d’entraîneur, ça apporte toujours un souffle nouveau, mais un gars comme lui, il comprend comment ça marche. Il a déjà été assis à ces casiers lui aussi, alors il comprend les joueurs. Ils n’ont rien à perdre présentement, c’est probablement plus facile de faire passer un message dans ces conditions, quand il n’y a pas d’enjeu, alors ils peuvent avoir du plaisir. Mais c’est un club différent. Pour le Canadien, l’embauche de Martin St-Louis a été une embauche parfaite. »