L’ancien défenseur du Canadien Andrei Markov, qui avait accepté en mai un poste d’entraîneur adjoint dans la KHL, a été suspendu pour un an et demi par l’agence russe antidopage (RUSADA).

Or, selon ce que rapporte le site russe championat.com, ce n’est pas à cause d’un test échoué qu’il a reçu cette sanction, mais bien pour une raison purement administrative. Lorsqu’il a décidé de mettre un terme à sa carrière de joueur, en avril 2020, Markov a en effet omis d’en aviser la RUSADA par le biais d’une lettre officielle.

Ainsi, estimant qu’il était toujours un joueur actif, l’agence s’attendait à ce que Markov, 42 ans, se soumette à des contrôles antidopage réguliers. Sauf que celui-ci ne l’a pas fait, croyant que ce n’était plus nécessaire depuis qu’il avait raccroché ses patins. C’est donc en raison de ces tests manqués que la RUSADA a sévi à son endroit.

En entrevue avec la chaîne Match TV, et tel que cité par championat.com, Markov jure qu’il ignorait devoir subir les tests en question. « Je ne le savais pas. Personne ne m’a prévenu », a-t-il dit.

Markov avait joint les rangs du Vityaz Podolsk en mai à titre d’entraîneur adjoint. Mais le 1er juillet, l’équipe annonçait qu’il ne pourrait entreprendre ses nouvelles fonctions. Il a finalement été remplacé par Alexander Boykov. Markov ne pourra occuper un autre poste d’entraîneur dans la KHL pour la durée de sa suspension.

Au cours de sa carrière de 990 matchs dans la LNH, tous disputés dans l’uniforme du Canadien de 2000 à 2017, Markov a inscrit 119 buts et récolté 572 points. Il s’en ensuite tourné vers la KHL où il a joué pendant trois saisons, remportant la Coupe Gagarine avec l’Ak Bars Kazan en 2018.