Max Pacioretty évoquait aujourd'hui qu'après une telle saison de misère, peut-être que la moitié de la formation serait différente l'an prochain.

L'un de ces nouveaux visages à surveiller sera certainement Jake Evans.

Aussitôt la saison universitaire américaine terminée, aussitôt le Canadien a réussi à le mettre sous contrat. L'attaquant de 21 ans a signé un contrat de recrue dans la LNH d'une durée de deux ans. 

Le Canadien s'est entendu avec Evans deux jours seulement après la défaite de l'Université Notre-Dame en finale du Championnat de la NCAA, face aux Bulldogs de l'Université Minnesota-Duluth.

En 158 matchs avec les Fighting Irish, Evans a inscrit 41 buts et 138 points. Il a aussi mené les siens avec 13 buts et 33 aides la saison dernière. 

Un dossier réglé

Le Canadien avait jusqu'au 15 août pour s'entendre avec son choix de 7e tour au repêchage de 2014. 

Or, les joueurs repêchés qui se développent en NCAA donnent parfois des maux de tête aux dirigeants de la LNH. S'ils connaissent une brillante carrière universitaire, ils ont toujours l'option de refuser de s'entendre avec l'équipe qui les a repêchés, pour ainsi devenir joueurs autonomes.

C'est par exemple ce que Jimmy Vesey a fait en 2016. Après ses quatre ans à Harvard, l'attaquant a dit non aux Predators de Nashville et s'est joint aux Rangers de New York.

Toutefois, comme Evans l'a déclaré à La Presse il y a quelques semaines, il avait développé un sentiment de loyauté à l'égard du CH.

«Je ne peux pas vraiment entrer dans les détails, mais j'ai vraiment une bonne relation avec l'organisation du Canadien, a indiqué Evans, en entrevue téléphonique à La Presse. C'est l'équipe qui a parié en me repêchant, qui m'a donné ma chance.»

Il n'exagère pas. Evans suivait le repêchage de 2014 depuis la maison, sachant que ses chances d'être choisi étaient minces. Quand le septième et dernier tour a commencé, il est sorti marcher pour se changer les idées, ayant perdu tout espoir. Au 207e rang, le Canadien le réclamait. Trois choix plus tard, la séance était terminée...

Au fil des années, le Tricolore a cultivé la relation avec le jeune homme, notamment par l'entremise de Rob Ramage, directeur du développement des joueurs.