La LNH a déclaré que le nombre de commotions cérébrales subies par les joueurs cette saison était à égalité avec l'an dernier.

C'est considéré comme un développement positif par le département de la sécurité des joueurs de la ligue, surtout étant donné l'intérêt médiatique soulevé par ce type de blessures et le fait que les joueurs sont mieux outillés pour les reconnaître.

«Ce que je peux dire, c'est que nous tentons toujours d'abaisser ces statistiques», a confié lundi Kris King, le vice-président aux opérations hockey de la LNH. «Le fait que ça se soit stabilisé après deux années d'augmentation, c'est positif, je crois.»

King faisait partie d'une rencontre introductive organisée par les cadres de la ligue pour lancer les rencontres des directeurs généraux. Le préfet de discipline Brendan Shanahan a analysé une bande vidéo présentant différents types d'incidents - coups de genou, mises en échec avec la hanche, croc-en-jambe et obstruction sur le gardien - tandis que King s'est concentré sur l'impact de la vitesse sur les commotions cérébrales.

La ligue ne publie toutefois pas le nombre exact de blessures à la tête subies par ses joueurs.

Cependant, King a fait remarquer qu'il y avait eu une importante hausse du nombre de commotions cérébrales entre les saisons 2009-2010 et 2010-2011.

«Certains médecins croient qu'un nombre aussi élevé de commotions cérébrales est une bonne chose puisque les blessures au cerveau sont enfin diagnostiquées adéquatement», a-t-il poursuivi. «En même temps, nous aimerions voir ce nombre diminuer parce que ça signifierait que nos travaux sur le comité chargé d'étudier les commotions cérébrales, le protocole instauré, les modifications à l'équipement et les changements aux règlements, bref, nous aimerions savoir que ça aide à protéger nos joueurs et à les garder sur la patinoire plus longtemps.»

Les directeurs généraux ont instauré en 2010 le règlement no 48 interdisant les coups à la tête dans l'angle mort d'un joueur, avant de devoir raffiner l'énoncé entourant ce règlement et d'ajouter l'interdiction de donner de la bande lors des réunions de l'an dernier.

Lorsque ces règlements ont été adoptés, les directeurs généraux étaient inquiets de voir le nombre de mises en échec diminuer considérablement au cours d'un match. Or, la ligue a indiqué que la moyenne de 45 mises en échec par match était demeurée identique, en dépit d'un départ lent cette saison.

Seule ombre au tableau, le nombre de parties ratées par les joueurs en raison d'une commotion cérébrale est en hausse. King estime cependant que c'est un signe qui indique que les équipes prennent les blessures à la tête plus sérieusement que par le passé.