PATRICK ROY - On entend de plus en plus que Roy est mûr pour un changement. Il a lui-même reconnu qu'il écouterait si une offre du Canadien lui parvenait à la fin de la saison (voir autre texte). L'ancien gardien semble avoir renoncé à son rêve de cumuler les rôles de DG et d'entraîneur-chef mais, chose certaine, il fera le saut dans la LNH à ses conditions. Si son caractère impulsif laisse planer des doutes quant à l'ascendant qu'il pourrait avoir sur des vétérans aguerris, il n'en reste pas moins que Roy n'est plus un petit nouveau dans le coaching. Cela fait huit ans qu'il dirige les Remparts de Québec et les succès ont été au rendez-vous.

PATRICK ROY - On entend de plus en plus que Roy est mûr pour un changement. Il a lui-même reconnu qu'il écouterait si une offre du Canadien lui parvenait à la fin de la saison (voir autre texte). L'ancien gardien semble avoir renoncé à son rêve de cumuler les rôles de DG et d'entraîneur-chef mais, chose certaine, il fera le saut dans la LNH à ses conditions. Si son caractère impulsif laisse planer des doutes quant à l'ascendant qu'il pourrait avoir sur des vétérans aguerris, il n'en reste pas moins que Roy n'est plus un petit nouveau dans le coaching. Cela fait huit ans qu'il dirige les Remparts de Québec et les succès ont été au rendez-vous.

BENOIT GROULX - L'autre candidat attrayant de la LHJMQ. Il a mené les Olympiques de Gatineau à trois participations à la Coupe Memorial en six saisons avant de faire le saut chez les pros, en août 2008. Son passage à la barre des Americans de Rochester a été moins heureux, si bien qu'il est revenu à Gatineau après seulement deux ans. Il occupe aujourd'hui les doubles fonctions de DG et d'entraîneur-chef. Il n'y a pas si longtemps, Groulx avait fait savoir qu'il n'était pas intéressé par un poste à Hamilton. Le CH a donné la chance à plusieurs jeunes entraîneurs québécois d'amorcer leur carrière dans la LNH. Veut-il répéter l'expérience avec l'actuel noyau de joueurs?

BOB HARTLEY - Le Canadien se laisserait-il tenter par un homme au style bouillant qui, à court terme du moins, réussit à soutirer le maximum de ses hommes? À l'heure où les cotes d'écoute sont à la baisse et où le public maugrée devant la qualité du spectacle, son dynamisme pourrait contribuer à renverser la tendance. Hartley a un contrat de deux ans en Suisse, mais certaines dispositions rendent possible un retour dans la LNH. Il a remporté la Coupe Stanley avec l'Avalanche du Colorado, mais au terme de son aventure avec les Thrashers d'Atlanta, le téléphone a cessé de sonner.

MARC CRAWFORD - Un autre qui a levé la Coupe Stanley au Colorado. Il a dirigé quatre autres formations, dont les Nordiques. Pratiquement bilingue, il rêvait de diriger le Canadien avant même la nomination de Jacques Martin. Mais est-il l'homme pour permettre à un groupe arrivant à maturité de passer au niveau supérieur? Joe Nieuwendyk a conclu que non lorsqu'il l'a congédié au terme de la dernière saison des Stars de Dallas. Ceux-ci ne répondaient pas à son style dans les moments cruciaux. N'incarne pas exactement le renouveau.

PASCAL VINCENT - L'ancien du Junior de Montréal vient de graduer dans la LNH en tant qu'entraîneur adjoint chez les Jets. Il a été interviewé pour diriger les Bulldogs l'année où Guy Boucher a eu l'emploi, mais il ne l'a pas été les deux années suivantes. On peut penser que ça prendrait un changement de DG à Montréal pour qu'il soit considéré. L'homme de 40 ans s'est bâti une belle feuille de route en 12 ans comme entraîneur-chef dans la LHJMQ (429-313-87).

SYLVAIN LEFEBVRE - Fidèle à son style lorsqu'il était défenseur chez le Canadien, Lefebvre demeure discret. Son nom commence à peine à circuler. Pourtant, il a une certaine expérience derrière un banc de la LNH, étant à sa troisième saison comme adjoint au Colorado. Il l'avait été auparavant pendant deux ans dans la Ligue américaine, là aussi sous les ordres de Joe Sacco. Il n'a cependant aucune expérience comme entraîneur-chef.

BARRY TROTZ ET LES AUTRES - Certains ont suggéré, à la nomination intérimaire de Randy Cunneyworth, que Pierre Gauthier préparait le terrain et voulait habituer les gens à la nouvelle réalité d'un entraîneur unilingue anglophone. Si l'absence d'un francophone créerait une rupture de communication avec la majorité des amateurs, elle augmenterait en revanche le bassin de candidats disponibles. Et il y en aura davantage après la saison! Barry Trotz connaît une saison plus difficile à Nashville et lors de notre passage là-bas, il a suggéré qu'il ne serait peut-être pas l'entraîneur des Predators encore très longtemps.