Quand une équipe traverse la pire séquence de sa saison avec une série de cinq revers ainsi que huit défaites en neuf matches, les joueurs ont toujours l'impression de patiner contre le vent. Il semble que la moindre erreur est coûteuse.

Et lorsqu'une formation a inscrit seulement trois buts à ses quatre derniers matches, ayant été blanchi en deux occasions, la moindre erreur défensive devient une montagne à surmonter.

«On est nerveux en attaque. On ne génère pas d'attaque sur une base régulière. On ne profite pas de nos chances. Et, même si on a joué un excellent match défensif, on a commis quelques erreurs et le Canadien en a profité», a expliqué Ian Laperrière.

«On en arrache et ce n'est pas agréable. Vous ne verrez pas de sourire dans ce vestiaire. Une série de défaites ronge le moral parce qu'on y pense toujours. Mais, soyez sans crainte, on va s'en sortir», a ajouté Laperrière.

Quant à Peter Laviolette, il n'aura pas une victoire en cadeau pour son 45e anniversaire, lui qui a maintenant connu la défaite à ses deux premiers matches derrière le banc des Flyers de Philadelphie.

«On a joué avec intensité pendant 40 minutes, mais on n'a rien généré en troisième période. Par contre, on a un modèle à suivre puisqu'on doit jouer pendant 60 minutes comme on l'a fait en première période», a noté Laviolette qui a vu son équipe limiter ses adversaires à un seul tir dans ce premier engagement.

«On a également bien joué en deuxième période. Mais on a commis deux erreurs et cela nous a coûté deux buts. Mais, dans l'ensemble, je suis satisfait de notre travail défensif», a-t-il ajouté alors que ses Flyers ont établi un record d'équipe en limitant le Canadien à 13 lancers.

«C'est en attaque qu'on doit améliorer notre jeu. Ce n'est pas parce qu'on manque de talent. Mais on doit être plus intense dans le jeu de rotation en zone offensive, on doit avoir une meilleure présence devant le filet adverse et on doit profiter de nos chances de lancer», a noté Laviolette, qui a vu son équipe lancer en seulement 15 occasions sur Carey Price.

Par ailleurs, le vétéran arrière Chris Pronger a parlé dans le même sens que son entraîneur au sujet du travail défensif des Flyers. Par contre, il a souligné le bon travail du Canadien avec une avance.

«On a commis deux erreurs et ils ont marqué deux fois en période médiane. Avec une avance, ils ont joué la trappe et cela devenait difficile de générer de l'attaque. De plus, on a semblé manquer d'énergie en troisième période», a conclu Pronger.