Le Canadien a signé une victoire à Phoenix en raison de son solide jeu défensif à forces égales, alors qu'il n'a concédé que six chances de marquer aux Coyotes. Ce faisant, les hommes de Jacques Martin ont pu mettre le sort de la rencontre dans les mains des unités spéciales.

Normalement, les Coyotes devaient avoir l'avantage dans cet aspect du jeu. Mais cela n'a pas été le cas puisque le Canadien a produit deux buts en deux attaques massives, tandis que le Canadien a frustré les Coyotes lors de leurs quatre occasions avec l'avantage d'un homme.

Jeu de passes

Avec deux équipes qui peinent à marquer des buts, les deux entraîneurs sont sûrement retournés au vestiaire, après 20 minutes, en vantant le travail défensif de leurs joueurs puisqu'on a eu droit à seulement deux chances de marquer dans ce premier engagement. Il y a eu Shane Doan, avec un tir du revers en début de période, et Tomas Plekanec, en échappée, pendant que son équipe jouait en désavantage numérique. Si les deux équipes ont respecté le plan de match en défense, on ne peut pas dire qu'on a été impressionné par la qualité des passes. Pour battre un bon système défensif, il faut que les passes soient précises pour permettre une progression rapide de l'attaque.

Unités spéciales

Si le Canadien est retourné au vestiaire avec une égalité de 1-1 après 40 minutes, c'est à cause du jeu de leurs unités spéciales. Il a en effet profité de son jeu de puissance pour inscrire un but, celui de Mike Cammalleri. De plus, ils ont frustré l'avantage numérique des Coyotes. L'as de ces unités a été Plekanec. Omniprésent en désavantage, il a préparé le but de Cammalleri en démontrant une belle vision aux abords du filet adverse. Eh oui, c'est une passe parfaite qui a mis fin à la disette de but du Canadien. D'autre part, les gardiens ont été bien protégés puisque les deux équipes ont obtenu seulement trois occasions de marquer en deuxième période.

Bergeron

Le Canadien a connu sa meilleure période en troisième en convertissant deux de ses quatre occasions de marquer, lui qui a limité les Coyotes à deux chances de marquer. Marc-André Bergeron a connu ses meilleurs moments avec le Canadien. Il a en effet été à l'origine des deux premiers buts des siens. Tout d'abord, son beau pivot tout près de la ligne bleue en zone offensive lui a donné temps et espace pour décocher un tir payant. Puis, sur le but de Metropolit, son tir sur réception a été l'élément déclencheur.