Le demi de coin Dunta Robinson veut démontrer aux Falcons d'Atlanta qu'ils ont fait un bon choix en lui accordant un salaire de 22,5 millions de dollars américains à titre de joueur autonome, il y a six mois.

Il n'y a pas de meilleure façon que d'aider les Falcons à maîtriser le quart Drew Brees et l'offensive des Saints de La Nouvelle-Orléans, champions en titre du Super Bowl.

Lorsque les Falcons (1-1) croiseront le fer avec les Saints (2-0) dimanche, Robinson affrontera Brees pour la première fois depuis 2004, alors qu'il était une recrue lors du match d'ouverture de la saison inaugurale des Texans de Houston et que Brees évoluait pour les Chargers de San Diego.

Brees présente une fiche de 7-1 en huit rencontres face aux Falcons, avec un total de 2343 verges de gains par la voie aérienne, 16 touchés et un pourcentage d'efficacité de 66,2.

«Chaque fois que vous affrontez le meilleur de sa profession, vous devez être fier parce que c'est ça le but -être le meilleur, a commenté Robinson jeudi. Drew est de toute évidence l'un des excellents quarts de cette ligue, et nous abordons ce match comme un défi à relever.»

Jadis avec les Texans, Robinson s'est frotté deux fois contre un autre légendaire quart-arrière  -celui des Colts d'Indianapolis, Peyton Manning- mais ceux-ci n'avaient pu éviter des revers contre l'un des meilleurs passeurs de l'histoire de la NFL. La défaite à domicile du 29 novembre des Texans était la 15e en 16 affrontements contre les Colts.

Manning est reconnu pour son impressionnante capacité à frustrer ses adversaires en décochant des passes précises en dépit d'une pression accrue. Le plaqueur à gauche des Falcons John Abraham assure par ailleurs que Brees, qui a aidé les Saints à vaincre les Colts lors du dernier Super Bowl, est de la même étoffe. Pour battre Brees, Abraham reconnaît que les plaqués ne sont pas suffisants. Les sacs seront plus importants.

«Les plaqués sont bons jusqu'à un certain point, mais nous voulons qu'il éprouve de la difficulté à décocher ses passes, a dit Abraham. Avec Drew Brees, les plaqués ne comptent pas vraiment. Je ne dis pas que la pression ne servira à rien. Nous devrons simplement le rabattre au sol.»

La protection accordée à Brees depuis qu'il s'est entendu avec les Saints à titre de joueur autonome en 2006 est l'une des principales raisons pour lesquelles leur attaque fonctionne si bien. Au cours des quatre dernières campagnes, les Saints n'ont alloué que 75 sacs du quart     -soit le deuxième plus petit total dans la NFL.

Abraham croit en ce sens que ce n'est pas une coïncidence si les Saints ont été sacrés champions la saison dernière. Après tout, ils n'ont été victimes que d'un seul sac durant le calendrier régulier.